Alors, le Septime ?

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Comme vous le savez, j’ai la joie d’être agent presque secret pour Michelin pendant quelques mois. Une mission trépidante et truculente  – vraiment ! – qui m’amène à tester et à vous faire découvrir de nouvelles adresses. Au rang desquelles… Le Septime.

Ce restaurant, j’en avais très envie. Depuis très longtemps. Entendre tout le monde en vanter les mérites me donnait furieusement envie d’aller voir moi même si j’y étais pour voir ce que l’adresse valait vraiment.

Hélas, j’ai eu beau essayer de m’organiser (prouesse), en me connectant le jour de l’ouverture des réservations, en tentant un à un les 4 créneaux du déjeuner, puis les 6 du dîner (et autant de clics avec les pages qui se réinitialisent entre temps), rien à faire. Aucune table n’était jamais disponible.

De guerre lasse, j’avais renoncé à voir de quoi il retournait, en chouinant même sur Twitter qu’avec sa toute nouvelle première étoile Michelin le Septime allait être encore plus pris d’assaut… Si toutefois c’était possible. C’est là qu’une âme bien attentionnée, non, deux, me soufflèrent le sésame pour une réservation garantie. Oui, peut être que je vous livrerai ledit sésame à la fin de ce billet (SUSPENSE !).

Alors, le Septime ?

Je dois bien l’avouer… Le jeu en valait la chandelle.

A la carte pour le déjeuner, deux options : une formule entrée – plat – dessert à 28 euros, ou « carte blanche en 5 étapes » à 55 euros.

Aventurière contre tout guerrier, je choisis la seconde option (quitte à avoir attendu plus d’un an pour me rendre en ces lieux, autant en avoir vraiment le coeur net !). Je ne sais pas ce que je vais manger, un serveur me demande simplement si j’ai des allergies alimentaires, ou des aliments que je refuse de voir dans mon assiette.

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La suite s’écrit en saveurs et en couleurs. De fines tranches de boeuf cru au sésame et à l’huile d’olive ouvrent le bal, suivies par un duo d’asperges, navet, granité de champignon. La viande est d’une tendreté affolante, le granité de champignon est surprenant et un peu magique à la fois. Troisième plat, un lieu jaune de l’ile d’Yeu accompagné de ses endives braisées, parfait, précède le cochon de Dordogne qui ne l’est pas moins.

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Fromages, (un Saint Nectaire à point et un bleu d’Auvergne), et enfin, le dessert : une tranche d’orange caramélisée, accompagnée d’une glace au poivre et d’un gâteau à l’huile d’olive… incroyable, je crois que c’est le mot que vous cherchez ! La glace au poivre pimente littéralement ce plat, léger et savoureux juste ce qu’il faut.

Tout est parfaitement juste, original sans ostentation et sans cette prétention qui caractérise parfois la cuisine, qu’elle soit étoilée ou non. Ici, la générosité est de mise, une générosité qui se traduit par les saveurs inédites, mais aussi par la gentillesse du service, soigné mais pas ampoulé, prévenant juste ce qu’il faut.

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Ajoutez à cela un cadre soigné là encore juste ce qu’il faut, avec de jolies tables de bois brut, de grands miroirs, une belle pièce agréable et un petit coin qui donne sur une courette de verdure, et vous n’êtes pas loin d’être au Paradis…

Il ne vous restera plus qu’à faire une petite balade digestive rue de Charonne pour parfaire cette parenthèse idyllique !

Et l’astuce pour réussir à réserver ?

Appelez le jour de l’ouverture des réservations à 10h pétantes. Chut, ne dites pas que c’est moi qui vous l’ai soufflé !

On fait le bilan ?

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N’hésitez pas à me suivre sur le site du Guide Michelin pour d’autres aventures culinaires !

Commentaires

ce post est top, mais ce qui l’est encore plus est… d’être agent presque secret pour Michelin, et tester tous ces lieux très alléchants 🙂

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Oui, c’est une vraie chouette mission. Beaucoup de boulot, mais je suis super contente de m’atteler à la tâche !

Ça fait envie!
Mais c’est quand le jour de l’ouverture des réservations?

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C’est exactement ce que j’aime ! Dommage que je n’habite pas à Paris.
J’adore le concept du « dîner surprise » 🙂
Je viens de tester ça à Rennes. J’ai dégusté des plats que je n’aurais jamais choisi à la carte mais tellement bien cuisiné que j’ai adoré. Je rêverai d’être agent(PRESQUE)secret pour le Michelin à Rennes !!!

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Oui, c’est génial de se laisser surprendre un peu ! Moi qui choisis toujours les mêmes plats, les mêmes saveurs… ça dépote !

veinarde!!!

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Oh ben là, tout le monde peut l’être, hein. Il suffit de prendre son téléphone 😉

Au moins tout ça que je veux y aller aussi…
Donc je vais appeler dès 10h, ok, mais quand tu dis « le jour d’ouverture des réservations », ça veut dire qu’on appelle un jour lambda pour pouvoir réserver pour quand ? 8 jours après ? 15 ? 72 ? 🙂
(l’a pas compris, la dame…)

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Aucun plat que tu as listé ne me tente, même le dessert ne me fait pas rêver…. A la carte il y a du choix ?

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le cadre m’a l’air sympathique et ça me donne bien envie de tester lors d un séjour parisien. bises et bon week end.

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Merci pour cette jolie découverte. Entre deux articles sexo, un déjeuner ne peut que ravir mes sens. Je retiens l’astuce pour réussir à réserver une table 😉

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Oulala, c’est noté pour l’astuce !! Mais motus et bouche cousue… ^^

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La dernière fois où j’ai réservé, « le jour d’ouverture des réservations » était exactement 3 semaines avant le jour de déjeuner ou dîner envisagé.

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Le Septime est sur ma to go list et je pense que je vais la mettre en tête de liste après toutes ces éloges !

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Septime offre une qualité bistronomique et ne rempli pas les attentes d’un étoilé. Un convive vapotait à table, le restaurant était bruyant. La présentation des plats est trop simple et surtout les appellations ne correspondent pas au plat proposé. On annonce une « bouillabaisse » pour accompagner trois tomates séchées. Et je suis désolée mais aucun poisson n’a jamais rencontré ce qui s’apparentait à une vinaigrette bien trop acide au demeurant pour accompagner des tomates d’une qualité médiocre. Je n’ai pas retrouvé le goût de la tomate et je n’ai pas retrouvé le goût du poisson ni la façon d’une bouillabaisse. Pareil pour le « sabayon » qui devait recouvrir le turbo. Un sabayon est une crème texturee. Pas une écume ! Un sabayon demande beaucoup d’effort et comme la cuisine est juste à côté des convives je peux attester que les mouvements si difficiles en 8 pour ne pas cuire les œufs du sabayon n’ont pas été réalisés. On annonce de l’or on reçoit du plomb. Je suis très déçue. Et je ne comprends pas les notes obtenues auprès des critiques gastronomiques. Les plats ne sont pas jolis ils ne sont pas fins ni travaillés. Tout comme le café de fin, les plats appartiennent à un bistrot tout juste correct. Quand on compare le menu de l’ours à Vincennes à 70 euros et le vôtre il n’y a pas photo.

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