La vie aux aguets, de William Boyd

Deuxième lecture des vacances, La vie aux aguets de William Boyd, donc. Une des recos que vous m’aviez faite il y a quelques semaines quand je vous avais demandé quelques pistes de lecture. Et je dois dire que je ne suis pas mécontente !

Bon, ça n’est pas LA lecture du siècle, soyons clairs. Mais une vraie bonne lecture, assurément.

C’est l’histoire d’une maman qui perd un peu le nord et qui craint, à 80 années passées, qu’on ne vienne l’assassiner. Elle livre donc ses craintes, mais aussi (et surtout !) son histoire, ainsi que sa véritable identité à sa fille.

Je vous l’accorde, dit comme ça, c’est un peu, disons, gros. Mais en vrai, ça passe plutôt bien. D’autant que la maman en question révèle qu’elle fut espionne au service ce la Grande-Bretagne pendant la seconde guerre mondiale, avec pour mission, entre autres, de faire en sorte que les Etats-Unis entrent en guerre. Oui oui, j’emprunte quelques raccourcis, mais bon, vous voyez l’idée.

J’ai trouvé que le livre pâtissait de quelques longueurs, pour être tout à fait honnête. Et je n’ai pas totalement adhéré aux moult détails dont le lecteur est copieusement arrosé quant aux services d’espionnage de la Grande Bretagne en temps de guerre.

Mais globalement, on tient là une bonne petite lecture d’été.

Allez, je retourne à la plage. Enfin j’essaye. Soyez sages !

Ce que dit la 4ème de couv’ : pendant la canicule de l’été 1976, dans la campagne oxonienne, une jeune femme rend visite à sa mère, dont les propos la désarçonnent. Que penser en effet quand votre mère si anglaise, si digne vous annonce tout de go qu’elle n’est pas Sally Gilmartin mais Eva Delectorskaya, une émigrée russe et une ex-espionne de haut vol ? Et pourtant Ruth Gilmartin doit s’y résoudre : tout est vrai. Depuis trente et quelques années, pour tenter de retrouver la sécurité, voire sauver sa peau, Sally-Eva a échafaudé avec soin le plus vraisemblable des mensonges. Au fil de la lecture du mémoire que lui remet sa mère, Ruth – revenue d’une Allemagne agitée (Rote Armee Fraktion, etc.) terminer sa thèse à Oxford et y élever son petit garçon -, voit sa vie basculer. À qui se fier ? À personne justement, comme le voulait la règle numéro un du séduisant et mystérieux Lucas Romer qui a recruté Eva en 1939 pour les services secrets britanniques. Mais Ruth comprend. Si Eva se découvre maintenant, c’est qu’elle a besoin de l’aide de sa fille pour accomplir sa dernière mission : régler une fois pour toutes son compte à un passé qui, du Nouveau-Mexique à un petit village de l’Oxfordshire, s’acharne à vouloir rattraper une vie, déjà depuis longtemps, habitée par la peur.

Commentaires

Moi qui ne suis pas du tout lecture, je n’ai pas trop envie de craquer, encore moins sur celui ci. La femme de 80 ans un peu barrée, qui a peur qu’on la flingue, ça me fait peur … Je sais pas je ressens de l’angoisse dans tout ça, peut être que ça ne vient que de moi mais bon !
Si en plus, il y a quelques longueurs dans le livre, ça m’étonnerait que je retienne le nom de ce bouquin …

Bonne plage 🙂

Répondre

Un livre qui mêle fiction et faits historiques avec un fond familial touchant, ça peut paraître en effet un peu trop mais si tu n’as pas bondi d’exaspération à la lecture, je veux bien me laisser tentée !
Ah vive les vacances et les livres !

Répondre

alors moi je l’ai lu et même relu puisque je me suis aperçue en le commençant que je l’avais déjà lu!!et j’ai bien aimé,je suis d’accord sur les longueurs mais l’histoire est très bien ficelée et on ne s’ennuie pas,il y a des rebondissements tout ce qu’il faut pour une lecture d’été!bonnes fin de vacances et merci pour ce blog très intéressant.

Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *