Portrait parisien : Manel et Thibault, fondateurs de We Are Not

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We Are Not, c’est un vrai coup de coeur du genre plutôt radical. Je vous raconte. Un jour d’une autre vie, à la cantoche du Groupe Marie Claire où j’étais alors, Jean me parle de Manel et Thibault, ses copains qui ont crée une marque de sac vraiment géniale, me dit-il. « Appelle-les, tu verras, c’est top ! ». J’enregistre l’info mais n’appelle pas, au prise que je suis alors avec un emploi du temps légèrement délirant. Quelques semaines plus tard, c’est Aurélie, qui ne connait pas Jean, qui me tient à peu près le même langage : « il faut que tu vois les sacs, ils sont vraiment déments ! ». Là, j’envoie un texto à Manel, la fondatrice, pour me présenter et dire que oui, j’aimerais bien voir tout ça de plus près. On échange deux trois SMS et puis, rien : nous sommes victimes de nos emplois du temps un peu trop chargés.

Plusieurs mois passent. Et cette fois-ci, c’est Lola, l’attachée de presse de la marque, qui me parle à nouveau de We Are Not. Bien décidée à voir enfin de quoi il retourne, je cale ENFIN un rendez-vous. Et voilà.

Ce soir là, je rencontre donc Manel et Thibault. Ils me reçoivent dans leur appartement-showroom-bureau-mini-atelier. Très vite, la discussion coule à bâtons rompus. Sur le rôle des blogueurs, leur difficile positionnement par rapport aux marques qui veulent quasiment toutes travailler avec des blogueurs mais n’ont que trop rarement un budget pour ce faire, le stress de l’entrepreneur, les belles rencontres, les défis. Mais aussi ET SURTOUT, donc, sur les sacs We Are Not. Manel et Thibault racontent, leurs envies, leurs idées, leurs intuitions. Je suis rapidement séduite par leurs choix, autant que par leur personnalité.

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We Are Not, ce sont des modèles de sacs intemporels mais pas chiants pour autant, confectionnés et façonnés dans des cuirs haut de gamme vendus à prix juste. La marque propose ainsi des pièces de luxe sans les prix du luxe. Concrètement, l’idée est de révolutionner la maroquinerie haut de gamme en proposant des pièces de qualité, durables et mode à moins de 300 euros. Bonheur !

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Dans la team, Manel, auparavant responsable des achats aux Galeries Lafayette sur la maroquinerie de luxe, crée. Quant à Thibault, il la supplée sur tous les aspects techniques.

Je passe le reste du rendez-vous à tâter du sac, à respirer les cuirs qui fleurent si bon, à essayer tous les modèles un à un. Pas de doute, il s’agit là d’une belle découverte que j’ai envie de partager avec vous, autant que d’une jolie rencontre !

 

L’interview parisienne

Vous êtes parisien(s) de coeur, de naissance ou de passage ?
Manel: De coeur. Je suis originaire de Toulouse. J’y ai trouvé ma place, c’est ma nouvelle maison.
Thibault: De coeur. Originaire d’Orléans, je suis venu à Paris pour mes études, j’ai vu de la lumière, je suis resté.

Si vous deviez définir Paris en quelques mots…
Manel: Pour moi Paris, c’est la ville où je me suis épanouie en élargissant mon cercle d’amis et en découvrant ma voie dans le milieu de la mode.
Thibault: Metro, boulot, fun.

Un détail qui tue à Paris ?
Manel: Les rassemblements de pigeons, c’est la racaille de Paris.
Thibault: Les petites soirées clandestines

Un détail qui pue à Paris ?
Manel: Lorsqu’on me dit « quand tu parles, ça sent les vacances » à cause de mon accent.
Thibault: La taille des appartements (ou plutot le prix d’un grand appart)

Si Paris était une chanson ?
Manel: « Les fleur » de 4hero.
Thibault: T: Donna Summer & Giorgio Moroder – I Feel Love. C’est sexy, intemporel, ça bouge et ça transpire la joie de vivre

Si Paris était un parfum ?
Manel: Ce serait un parfum élégant et intemporel comme Eau d’Orange Verte d’Hermès teinté d’une note dérangeante (urine, métro).
Thibault: Un grand classique comme le n°5 de Chanel

Votre restaurant préféré ?
Manel: Thibault et moi vivons dans le 10e où il y a un grand choix de restaurants. Notre cantine, c’est Nanashi, rue de Paradis où la carte est saine et propose un mélange de cuisine japonaise et française. Les jours de grosse dalle, on va au Paris New York, rue du faubourg saint denis où, même si cette phrase m’agace profondément , ils font les meilleurs burgers de Paris.
Thibault: Aspic, rue de la tour d’auvergne. Meme concept que WE ARE NOT, du haut de gamme accessible.

Votre café préféré ?
Manel: Le bar des petites écuries pour la terrasse, son mur végétal et son bar fait avec des phares de voiture. Le café de la maison de l’architecture, il y a un jardin intérieur très agréable, esprit guinguette et de la bonne musique.
Thibault: Le barourcq, mais généralement on n’y va pas pour le café.

Pour vous, le métro, c’est…
Manel: L’enfer. Je fais tout à pied, je le prends quand je n’ai vraiment pas le choix. J’aime bien marcher, ça me permet de réfléchir.
Thibault: Quand je n’ai pas le choix.

Rive droite ou rive gauche ?
Manel: Rive droite pour son côté populaire bien que boboïsé.
Thibault: J’ai vécu rive gauche pendant plus de 10 ans mais travaillais et sortais rive droite. J’y habite maintenant donc rive droite !

Votre saison préférée à Paris ?
Manel: Le printemps, vers le mois de mai. Il fait doux sans que l’atmosphère devienne étouffante, on peut travailler sur un terrasse ensoleillée et enchainer avec un apéro rosé avec les amis.
Thibault: Sans hésitation, le mois de mai, avec ses week-end a rallonge, la torpeur de l’hiver qui se dissipe, l’ouverture de la saison des terrasses, festivals, et les vacances entre amis qui se profilent.

Voilà. J’espère que leur portrait vous aura donné envie de découvrir leur marque !

Commentaires

Mais tu as bien fait d’enfin pouvoir les voir parce que cette interview est très sympa et la marque l’est tout autant, waouh waouh, le sac bleu, corail est blanc est une pure merveille !!

Bises,
Céline.

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Contente qu’elle t’ait plu ! Bon WE

Je suis aussi d’origine toulousaine, et je suis arrivée à Paris avec mon bel accent du sud-ouest.
Au bout d’un an, mon chef m’a demandé très sérieusement de parler autrement car cela faisait penser mes collègues aux vacances( d’après lui)! J’ai immédiatement cherché un job ailleurs.
C’était il y a longtemps, mais je vois que l’association accent du sud = vacances a toujours cours. Comme si on bullait tout le temps passé Limoges…..

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