Le Roman des Jardin, Alexandre Jardin

Bon bon bon… Je ne suis pas méga déçue, mais un peu déçue tout de même. Je dois bien l’avouer, j’aime bien la plume d’Alexandre Jardin, mais j’avais fini par me lasser un tant soit peu de ses romans certes très poétiques, mais quelques peu… similaires les uns aux autres. Evidemment, certains se détachent des autres, comme l’Ile des Gauchers ou bien Autobiographie d’un Amour, ou bien encore Mademoiselle Liberté. Mais globalement, j’avais fini par ne plus être surprise par ses écrits car j’y trouvais toujours la même chose : de grands sentiments nobles et exaltés, des odes subtiles mais redondantes, bref, quand on aime, en l’occurrence, il convient ? mon humble avis de compter. Tout cela est d’ailleurs peut être du au fait que lorsque j’aime un auteur, j’ai la fâcheuse habitude de dévorer tous ses écrits presque dans la foulée. Alors forcément, tout cela finit par lasser… Mais l? n’est pas la question.

Heureuse, j’étais donc, de découvrir donc qu’Alexandre Jardin se lançait dans un autre style : l’autobiographie. En l’occurrence, l’auteur nous livre via son Roman des Jardin le caractère pour le moins… loufoque !, de sa famille. Tout cela donne un mélange assez cocasse mais finalement… assez plat. Le rythme ne décolle pas, et j’avoue avoir eu un peu de mal ? terminer le livre…

Ce que dit la quatrième de couv’ : « Dois-je avouer que, soudain, j’en ai eu assez de me cacher publiquement en écrivant des romans de bon garçon ? Que mes petites épopées sur l’extase conjugale m’ont paru, la quarantaine venue, bien pâlichonnes au regard des folies de ma famille ? Bon sang, me suis-je dit : jusqu’? quand auras-tu peur d’être un Jardin ? Il faut admettre que le sang des Jardin est un breuvage ? hauts risques. Une gorgée, et bas les masques ! Cap sur les sentiments incorrects ; sur des fièvres bizarres, loufoques, grisantes ; sur ces hurluberlus qui font ma tribu et qui embellirent leur vie de magnifiques audaces… Le résultat est l?  : dans ce roman vrai, je perce mes abcès de silence. Je vagabonde enfin au sein de ce clan qui, ? lui seul, incarne la fantaisie, l’irrégularité en tout et un moment d’incroyable liberté. Pour la première fois, je redeviens un Jardin. Suis-je digne de ces grands fouleurs de principes ? Je leur dois, en tout cas, la meilleure part de ce que je suis. »

Prochaine lecture : et bien, chers lecteurs, je ne peux pas vous le dire ! C’est une surprise, et non des moindres… vous serez fixés vers la mi-juin et vous allez voir : c’est du lourd ! (comment ça mon teasing est intolérable ? Je n’y peux rien !)

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Commentaires

Pourquoi un auteur doit-il toujours faire tout plein de choses différentes. Nous l’aimons ou pas parce q’il écrit comme ça et pas autrement. La divercité est une source de plaisir. A bouffer toujours du chocolat, on finit par en être ecoeuré. Il en va de même pour le reste…

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Merci, je en suis pas seul! J’avais abandonné A.J. apres "L’iles des gauchers". Acheter a l’aéroport, "Le roman des Jardin" m’a découragé: convenu, empoulé, forcé, sur-joué, cliché.
Et j’en ai sauté des chapitres (chose que je déteste) pour arrivé au comble du ridicule: le final avec A. Delon… non, c’est fini et bien fini, on ne m’y reprendra plus!

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