Les tampons, poubelles chimiques ?

La semaine dernière, ma soeur poste un drôle de statut sur Facebook : « Je viens de regarder le reportage sur les tampons qui a fait grand bruit. J’avoue avoir retardé ce visionnage parce que je n’avais pas envie d’ouvrir les yeux. Aujourd’hui c’est fait.. Le tampon est qualifié de poubelle chimique, on est pris en otage par des grands industriels parce que plein de gens, comme moi, décident de fermer les yeux. Aujourd’hui, j’ai signé la pétition, et vous ? » 

Mon premier réflexe est de me dire qu’on va encore me faire le coup de la cup. Dans les commentaires, d’ailleurs, ça ne loupe pas. Sauf que. C’est ma soeur, et je la connais assez pour savoir qu’elle n’est pas du genre 1. à faire du prosélytisme sourd et 2. à parler tampon sur son wall. Je décide donc de visionner Tampon, notre ennemi intime, ce « fameux reportage » qu’elle mentionne.

1h12. 1h et 12 minutes pendant lesquelles on nous explique que nos tampons et in extenso, nos serviettes hygiéniques sont des poubelles chimiques. Qu’ils favorisent évidemment le fameux syndrome de choc toxique (SCT) qu’on connait et que l’on craint toutes, mais pas que. Je vous la joue courte : pas un seul fabricant de tampon n’indique la composition de leur produit. Du coup, ils ont tous été analysés et surpriiiiise, ils contiennent tous des substances chimiques et des composants qui sont des perturbateurs endocriniens, qui occasionnent cancers, stérilité (ils généreraient une partie des endométrioses), en plus du SCT.

Au rayon de ces substances chimiques, on retrouve par exemple des dioxines, un des dix produits chimiques les plus dangereux au monde classé cancérogène par l’OMS, des phtalates qui sont des perturbateurs endocriniens ou bien encore (accrochez-vous) des pesticides et du désherbant. Selon le documentaire de France 5, la liste serait bien plus longue, trop pour être détaillée dans un seul film…

La réponse des fabricants ? Les seuils de ces produits chimiques sont à chaque fois très faibles. Sauf que… Certes, les doses sont faibles si on n’utilise qu’un seul tampon, mais une femme utilise en moyenne 11 000 tampons dans une vie et la plupart des dioxines s’accumulent, d’autant plus que le vagin est très perméable.

Depuis, Le ministère de la Santé et le secrétariat d’Etat à la consommation ont commandé des analyses transmises à l’Anses, (l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail). Les résultats devraient être publiés d’ici à cet été. En attendant…

Ok… et concrètement, qu’est-ce qu’on fait ?

D’abord, regardez et faites tourner le reportage d’Audrey Gloaguen afin qu’un maximum de femmes soient au courant des risques encourus par l’utilisation d’un tampon de grande distribution.

Ensuite, vous pouvez signer la pétition lancée par Mélanie Doerflinger : elle vise à ce que Tampax dévoile la composition de ses tampons et compte aujourd’hui plus de 260 000 signatures. Signez-la, partagez-la sur FB… On n’a jamais assez de voix/es !

Enfin, on peut changer de protection périodique (ne criez pas, je ne vais pas vous parler de la cup. Enfin si, un peu, mais pas seulement 🙂 )

5 alternatives aux tampons

J’ai un peu fouillé les internets après avoir visionné ce reportage et de toute évidence, il est absolument hors de question que je continue à utiliser ne serait-ce qu’un seul tampon « classique », en l’occurrence, les O.B. que j’achète en faisant mes courses.

Si j’en crois le fruit de mes recherches, je pourrais :

  • utiliser une cup : j’ai déjà largement abordé le sujet, chacune fait absolument ce qui lui convient le mieux et je ne suis pas en train d’expliquer que la cup, c’est bien ou c’est mal. Je dis juste que pour ma part, ça n’est pas une solution que j’envisage, parce que je ne vois pas comment gérer l’objet au quotidien. Des évaluations scientifiques tendent de surcroit à démontrer que la cup pourrait accroitre les risques d’endométriose (en substance, quand un tampon est plein, il déborde. Avec une coupe, le sang risque de refluer. Or, l’endométriose est une maladie liée à un reflux sanguin), entre autres. Et que la cup ne permet pas d’éviter le SCT. A ce jour, enfin, aucune étude scientifique n’indique sur le long terme quel risque présente la cup en termes de toxicité. « Ça fait quoi de garder du sang 5 ou 6h à 37 degrés dans le vagin ? On ne sait pas. Je me pose des questions comme tous les gynécologues. Je voudrais savoir si ça n’a pas de conséquence pathologique en termes infectieux », note ainsi le docteur David Elia.
  • utiliser une serviette hygiénique lavable : bon. Pardonnez-moi si je suis un peu cash mais on est en 2017, hein, je n’ai pas envie d’être esclave de ma culotte en laissant bien macérer tout ça gentiment toute la journée puis en me coltinant la lessive à la mano. J’assume ma féminité, mes règles ne me dégoutent pas, je ne considère pas qu’avoir ses règles, c’est sale. Mais la serviette hygiénique lavable n’est clairement pas une option que j’envisage. EDIT : je n’ai visiblement pas assez détaillé ce paragraphe puisque certaines utilisatrices de la serviette lavable se sont senties agressées par mes propos. Ce qui n’est évidemment pas mon intention. Je précise donc que pour moi qui cours sans cesse après le temps, intégrer une étape supplémentaire aux machines que je vais déjà tourner complètement à l’arrache et souvent au dernier moment n’est pas jouable. Je n’ai pas envie de me l’imposer. Mon appart étant de surcroit assez petit, je n’ai pas non plus envie, si toutefois je trouvais le temps de faire tremper les serviettes pour les détacher avant de les laver, d’imposer ça à monsieur qui partage ma vie. De la même manière que je fais pipi la porte fermée, j’aime bien conserver mon intimité sur certains points. Cela étant dit, je radote, mais l’essentiel est assurément de trouver une solution qui nous convienne à nous-même avant tout !
  • adopter l’éponge naturelle : eh ouais les gars, ouais. On l’introduit dans le vagin, l’éponge absorbe le flux sanguin et comme c’est une éponge complètement naturelle, on est à peu près sûr qu’il n’y a absolument rien de contrariant dedans. Le problème ? Elle n’a pas de ficelle puisqu’elle est complètement naturelle, et à sa rigidité est extrêmement faible. Je ne vous fais pas de dessin…
  • opter pour le flux instinctif : alors, là, l’idée consiste à retenir ses règles toute la journée et à relâcher le flux quand on va aux toilettes. Je… non, mais, bon, alors, c’est-à-dire que me concernant, ça ne va pas être jouable du tout. Mais là encore, libre à vous de tenter, voire d’adopter cette alternative là !
  • utiliser un tampon bio : en général, ils sont composés d’un coton biologique certifié GOTS (Global Organic Textile Standard), ils sont donc exempts d’un maximum de composants chimiques : 100 % naturel, sans OGM, non blanchi au chlore, sans parfum et sans fibres qui se détachent. Comme tout ce qui est bio, ils sont malheureusement plus chers… Mais en ce qui me concerne, mon choix est fait !

Voilà. Voyez, c’est ça que j’aime, avec le blog : parler chiffons ou parler de sujets plus impactants avec la même objectivité 🙂 Vous avez regardé le reportage ? Vous en pensez quoi ?

©Photo NordWood Themes

EDIT

Quelques nouveaux articles intéressants pour compléter le mien :

Commentaires

Pour ma part, j’ai aussi regardé le reportage et j’ai jeté tous mes tampons Tampax! J’ai aussi signé la pétition dès que j’ai vu le reportage! Je me demandais si les tampons avec des probiotiques (style Saforelle) pouvaient aussi être une alternative? As-tu une marque bio à recommander?

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Je poserai la question à mon gynéco sur les tampons probiotiques, je n’ai pas la réponse et ça m’intéresse aussi.

Comme toi, j’ai jeté tous mes Tampax (bonjour l’économie…!) et mes Always. J’ai acheté au magasin bio en bas du bureau des tampons « bio » de la marque Corman : produits sans pesticides, avec du coton bio… Est-ce suffisant ? Déjà, ils sont blancs, ce qui veut dire qu’ils ont été blanchis, mais bon. Je me dis qu’ils sont forcément moins mauvais.
Je vais continuer à chercher une alternative fiable, je vous tiendrai au courant 🙂

hello Deedee, je n’ai pas regardé le reportage mais j’en ai beaucoup entendu parlé. j’ai lu des articles dessus… déjà que je trouve le prix des protections hygiéniques élevé, et encore heureux qu’il ait baissé en 2016… je trouve parfaitement insupportable que nous les femmes sommes comme prises en otage dans ce système, alors que nous n’avons pas le choix. avoir ses règles fait partie de notre être ! et c’est déjà assez contraignant comme ça (tous les mois…) sans être en plus polluées de l’intérieur, à notre insu jusqu’à aujourd’hui. surtout à cet endroit, écrin de la vie. BREF. je salue ton article ! j’avais lu quelque chose à partir des règles uniquement évacuées pendant que l’on urine, j’espère un jour savoir contrôler mon corps à ce point. pour l’instant j’en suis loin 🙂 des bises

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Oui, c’est le flux instinctif ! Je crois qu’il faut vraiment avoir des règles très peu abondantes pour pouvoir tenter le coup… Pour ma part, c’est complètement hors de sujet, pas les 2 premiers jours du cycle en tout cas !

Merci pour ce coup de projecteur Delphine; je l’avais raté mais vais rectifier ça. Oui, c’est une question importante; on est quand même une bonne moitié d’humanité concernée. Du coup, je vais aussi regarder ce qui se fabrique en matière de serviettes bio.

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Comme je veux pas y renoncer, je suis passée à ceux bio, franchement aucune différence, on est sauvées!

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Merci Delphine pour le coup de projecteur.
Ca fait presque deux ans que je n’utilise plus de tampons car j’avais lu des articles sur des sites anglophones dès 2015 sur le sujet.
Par contre, je n’avais pas percuté que les serviettes aussi sont potentiellement dangereuses. Je vais de ce pas les changer pour des bio !
Belle journée et encore merci ! 🙂

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Oui, on y pense moins mais c’est le même souci !

Article intéressant et comme toi toutes les solutions alternatives ne me conviennent pas. Alors je me pose la question aussi des produits chimiques que l’on peut retrouver dans les serviettes, j’imagine qu’il y a autant de saloperies? sauf que c’est moins en contact direct? Pour ma part, je n’ai pas trouvé de solution encore et acheter des serviettes bio franchement c’est cher pour mettre à la poubelle mais bon il s’agit de notre santé alors c’est quand même à y réfléchir sérieusement.

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Oui, même combat pour la composition des serviettes, en un peu moins nocif j’imagine puisqu’elles restent à l’extérieur du vagin..

Hello ! Je n’ai toujours pas visionné le reportage, mais je le ferai (merci pour le lien, je n’aurai pas à chercher 🙂
Pour moi, j’ai franchi le pas du changement il y a quasi un an, j’ai choisi la cup et promis, je ne ferai pas de prosélytisme : juste que j’ai failli passer au bio (pour les tampons) et que j’étais tombé sur un article disant que certaines protections bio n’étaient pas exemptes de cochonneries (si je retrouve l’étude, quand j’ai du temps, je regarderai te viendrai la poster si ça t’intéresse), alors je me suis dit « pourquoi pas pour la cup » et j’en suis désormais convaincue : en plus, pas de déchets, facile à emporter en vacances (je suis maman de 3 enfants, j’aime ce qui me facilite la vie et réduit la taille des bagages, il n’y a pas de « petites économies d’espace 🙂
Pour les trucs lavables, je suis comme toi, je n’ai jamais utilisé ce genre de trucs pour mes bébés, et je ne me vois pas le faire pour moi pendant cette période (a contrario, j’utilise des lingettes lavables démaquillantes, ça n’a rien à voir avec le schmilblick, mais bref… 🙂
En tout cas, c’est tout de même dingue qu’en 2017, on ne sache rien de ce qui se « cache » dans les tampons et compagnie, alors que bon, quand même, c’est notre corps (et moi qui ait 41 ans, je te laisse « calculer » depuis combien de temps ça dure, « cette affaire » 🙂 je me dis que je finirai mes (environ) 10 ans de cycles féminins (mon dieu, dans dix ans, je serai ménopausée !!!) au naturel (et je suis d’accord aussi sur le fait que la cup n’exempte pas du choc toxique, qui est un argument régulièrement avancé par ceux qui la prônent, puisque la cup est – comme le tampon- porté pendant plusieurs heures et garde le sang… savais tu – à ce propos – qu’une étude est en train d’être menée sur le lien tampon-choc toxique, des chercheurs ont cherché des volontaires qui récupèreraient leurs tampons souillés et les offriraient à la recherche ! C’est beurk, mais pas il faut bien passer par là !
A bientôt Deedee !

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Oui oui oui ça m’intéresse l’étude dont tu parles !

Merci pour ton retour. L’argument économie / gain de place est en effet intéressant. Et OUI, c’est complètement dingue qu’il y ait une telle opacité sur ce sujet… D’où l’importance d’en parler toutes !

Bon, moi je suis une utilisatrice de Cup …
Mais y’a eu une magazine spécial 60 millions de consommateurs sur les tampons bien avant ce reportage avec passage au banc d’essai de quelques tampons bio justement … et c’est pas toujours glorieux. Donc attention ! Et c’est malheureusement le cas sur d’autres produits bio (des couches bio en particulier d’après une de leurs dernières enquêtes).
Donc bien se renseigner avant … Et malheureusement on ne peut pas faire ses tests nous même donc on est obligé de passer par des magazines de consommateurs.

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ça m’intéresserait de le retrouver, je vais chercher, merci 🙂

Merci Deedee d’aborder sur ce sujet encore « tabou » alors que nous sommes toutes concernées! Ca m’étonne d’autant plus après ton commentaire que tu avais posté sur Facebook! J’ai opté pour les tampons bio, pas mal d’amies sont elles passées à la cup et en sont très heureuses. Et je trouve ça chouette de parler de ce sujet librement avec elles et parfois même quand nos hommes qui sont aussi autour de la table, ça ouvre le sujet!

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Ah non, le commentaire allait dans le même sens puisqu’il parlait de la cup 🙂

Mais oui, c’est bien de parler des règles : ça ne devrait pas être le sujet tabou que c’est encore trop souvent aujourd’hui !

Merci Delphine pour ce nouveau coup de projecteur sur ce documentaire. Je ne l’ai pas encore regardé alors qu’il est beaucoup passé sur mes réseaux mais je pense que comme ta soeur, je préférais me voiler la face. Surtout je me disais « oui mais du coup, je vais utiliser quoi comme protection? ». Et le fait de devoir chercher une alternative me décourageait un peu.
Et je ne pense pas être la seule. Comme quoi, les fabricants de tampons classiques on bien fait leur boulot de lavage de cerveaux et ont encore de beaux jours devant eux.
Donc merci d’avoir chercher des alternatives.
J’avoue avoir pensé à la Cup mais en me renseignant un peu, j’ai aussi vu qu’il restait quelques interrogations scientifique et comme je ne suis pas convaincue du côté pratique de la chose, je n’ai pas sauté le pas.
Pour les solutions 2,3 et 4(WTF?!) : c’est no way pour moi.
Donc je vais peut-être aussi regarder du côté des tampons bio .
Bref, je suis un peu aterrée de constater qu’il faut encore qu’on débourse plus pour juste ne pas être exposées à des cochonneries #fatigue

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Tu résumes parfaitement mon point de vue.. D’ailleurs, mon premier réflexe a été d’être un peu énervée que ma soeur poste ça. Je me suis dit « encore une théorie du complet à deux balles ».

J’ai rechigné avant de regarder le reportage, parce que ma soeur a super insisté. Je ne regrette pas… !

Bon du coup tu achève de me convaincre. Je le regarderais avec mon mari tiens, histoire de sensibiliser la gente masculine

Bonjour Deedee,
Je suis contente que tu publies quelque chose là dessus, j’adore la mode et les fringues mais je me suis auto-choquée à la suite de ce reportage et cela a confirmé toutes mes suspicions sur le sujet depuis que je me suis sensibilisée aux compositions en tout genre sans être militante ou éco-radicalisée. Le sujet de la CUP d’un autre côté me tarabiscotait depuis un moment mais comme je ne suis pas naturopathe ou allemande/suédoise, je n’avais pas encore franchit le pas car pas 100% convaincue d’un point de vue « santé » plus que d’un point de vue praticité et changement de routine « règles ».
L’option tampons bio semble appropriée même si il y a encore du chemin à parcourir. Donc à suivre. Merci Deedee aussi pour ton blog et son évolution pertinente.

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Merci pour ton commentaire 🙂 Pour moi, le blog, c’est ça : traiter de sujets futiles et moins futiles, et échanger nos points de vue, quel que soit le sujet !

Tu m’as fait rire avec ton « comme je ne suis pas naturopathe ou allemande/suédoise » :p Je crois qu’il faut tester sur 3 – 4 cycles la cup avant d’arriver vraiment à la maîtriser. Comme je n’en ai pas envie et comme cette solution n’est pas exempte de saloperies et conséquences, j’avoue ne pas avoir envie d’aller plus loin.

Hello Deedee,

Merci pour cet article somme toute très complet. 🙂
La pétition est signée et je pense me diriger vers les tampons bio…
(Car la cup au travail [ou en déplacement] ce n’est malheureusement pas toujours hygiénique. snif)

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Je partage ton avis 🙂

On est en 2017 et j’utilise quand même, depuis près de 10 ans, la serviette lavable. Alors si vous avez des règles très abondantes c’est clairement pas adapté. Mais ça n’est pas mon cas et je ne vois pas pourquoi je serais « esclave de ma culotte ». Ca ne macère pas, infiniment moins que du temps où je tournais à la serviette Always, Le tissu c’est du tissu, il absorbe, y compris la transpiration, pas de problème d’inflammation lié au frottement (alors qu’avec les matières plus ou moins plastifiées des serviettes c’était l’horreur : frottement de la marche, transpiration dès qu’il fait un peu chaud, odeurs…). Contact physique beaucoup plus agréable (coton éponge, comme un vêtement).

Le lavage, ben trempage puis machine à laver, comme le reste, rien d’esclavagiste là-dedans. La question majeure est celle de l’intimité, votre conjoint et vos enfants voient vos serviettes qui sèchent donc là encore à chacune de voir selon les habitudes et sensibilités familiales.

Je voyage souvent dans des pays « en développement » et ça me sauve : pas de détritus de serviette (qu’autrefois je ramenais dans mes valises pour ne pas qu’elles finissent dans la nature africaine ou le traitement des déchets est quasi-inexistant), aujourd’hui je les rince à l’eau et au savon, elles sèchent vite, plus d’odeur, Je les ramène chez moi et hop machine à laver. On transpire beaucoup là-bas et la serviette lavable est incomparablement plus confortable.

Bref, chacune fait ce qu’elle veut, mais vous répétez sans cesse « je ne juge pas, je ne veux pas être jugée » et je suis bien d’accord, et là hop, on arrive à la serviette et on se ramasse « on est en 2017, hein » et autre « esclave de sa culotte ». Zéro argument, Toutes les options que vous proposées ont leurs inconvénients mais aussi leurs avantages. Même la serviette lavable.

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« trempage puis machine à laver, comme le reste » > je ne fais jamais tremper mes affaires, aucune. Je n’ai pas envie de consacrer le peu de temps que j’ai à ajouter une étape supplémentaire à mon quotidien déjà bien chargé. C’est déjà un sujet de penser à faire tourner une machine pour avoir des culottes propres.. Je ne suis pas sûre d’être le bon sujet pour la serviette lavable 🙂

Merci néanmoins pour ton retour et je vais plus détailler dans le texte pour que tu ne te sentes pas jugée puisqu’en effet, là n’est pas mon intention, loin s’en faut !

Bonjour à toutes 🙂

Super article qui aborde un problème trop souvent passé sous silence (serait-ce aussi silencieux si on faisait remonter des substances cancérigènes par l’urètre des messieurs?… la question est posée).

Je suis depuis 3 ans une utilisatrice convaincue de la cup… Sans vouloir à tout prix convaincre tout le monde, je voulais donner une piste de réflexion sur « comment gérer l’objet au quotidien » (je cite tes mots d’aujourd’hui), et sur l’hygiène (je cite tes mots de l’article précédent sur le sujet).

Au quotidien: franchement, je ne me suis JAMAIS (en 3 ans donc) retrouvée à devoir rincer ma cup dans un lieu public incertain… pour la bonne raison que franchement, en ce qui me concerne, la vider une fois le matin et une fois le soir suffit amplement. pour le SCT en effet des incertitudes demeurent, mais pour l’instant, AUCUNE méthode ne garantissant son éviction, eh bien je fais avec…

Pour l’hygiène, pendant la semaine en question le rinçage est largement suffisant, avec du savon doux si vraiment on veut bien faire mais c’est pas une nécessité. Et stérilisation (éventuelle) entre deux utilisations y’a pas de raison que ce soit moins hygiénique qu’un tampon (au moins on maîtrise les conditions de stérilisation… franchement sait-on les conditions de fabrication des tampons, même bios? je doute que ce soit stérile).

MAIS, si on ne VEUT PAS de la cup (on a le droit), il y a une solution que tu n’as pas évoquée; ne plus avoir ses règles. Oui oui, on peut choisir de ne pas les avoir:
– en enchaînant les plaquettes de pilule (le saignement que l’on a tous les mois ne sont pas de vraies règles mais des « hémorragies privatives » => aller voir le site de Martin Winckler qui explique très bien tout ça, et confirme d’ailleurs que prendre la pilule en continu est absolument sans danger)
– en prenant certaines pilules (souvent progestatives) ou l’implant, qui suppriment les règles

Voilà mon apport pour compléter la réflexion 😀

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Merci pour ton retour !

Le problème avec le fait de garder la cup longtemps, c’est que cela pourrait favoriser l’endométriose, puisque c’est le reflux du sang qui est une des causes majeures, je crois. Beaucoup de gynécos au rang desquels le mien ne trouvent pas ça dingue..

Pour les règles : oui, mais il faut accepter une méthode contraceptive, ce qu’en ce moment, je ne souhaite pas !

C’est con mais je ne savais même pas que les tampons BIO existaient (disons que je n’ai jamais pensé à regarder ce rayon chez Naturalia, c’est dire comme nous sommes conditionnées Always et Tampax depuis toujours)
J’ai beaucoup utilisé les tampons en étant plus jeune, un peu moins par la suite et plus du tout depuis que j’ai vu ce reportage :/ Je n’avais pas encore sauté le pas de la cup (par flemme, je l’avoue) mais ce que tu dis sur le manque de recul me fait un peu peur… Bref, ça laisse quand même peu d’alternatives tout ça, heureusement que le BIO est envisageable !

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Ma mère nous interdisait les tampons. On la trouvait naze, évidemment. Avec du recul.. je lui en sais infiniment gré !
ça ne m’a pas empêchée d’en utiliser depuis, mais je me dis que je me suis un peu préservée. C’est déjà ça de pris.
Sur le sujet de la cup, c’est ce que je disais un peu plus haut : d’abord, il faut tester sur 3 – 4 cycles avant de bien maîtriser son utilisation, et ensuite, ça n’empêche pas le reflux sanguin à l’origine de l’endométriose. Je ne suis donc pas certaine que ce soit la solution miracle, même si en terme de santé, elle est sûrement moins dommageable que les tampons classiques !

il est cool ton article. Je n’ai pas encore regardé ce reportage parce que je crois que comme ta sœur, j’ai pas envie d’être de ceux qui savent. Avant ma grossesse, je n’avais jamais mis de tampons et depuis 6 ans donc j’en mets et je ne sais pas si c’est lié mais j’ai des gros soucis hormonaux, c’est un grand n’importe quoi. Je crois que je vais essayer ta dernière option sachant que toutes les autres ne sont pas possibles pour moi non plus !
merci en tout cas !

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Je t’en prie !

Pour ma part, je trouve que les tampons bio retiennent très très peu le flux… genre faut le changer toutes les heures… je suis la seule dans ce cas, ou vous avez une marque miracle ?
Je suis donc revenue aux bons vieux tampons, pcq je ne trouve aucune alternative satisfaisante. J’en ai racheté hier, après m’être battue avec une cup et des tampons bios pendant 3 mois.
Je suis un peu déprimée là d’un coup d’un seul !

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D’après ce que j’ai compris, plus on change les tampons, mieux c’est, bio ou pas 🙂

Hello Deedee,

J’utilise la coupe menstruelle depuis 7 maintenant. J’ai fais ce choix car je n’en pouvais plus de jeter et que je trouvais les tampons et serviettes à la fois inconfortable et contraignants. Car oui, il y a bien une problématique pour jeter : poubelles régulièrement inexistantes dans les lieux publics, encore pire dans certains pays, ou débordantes, problématique des journées en pleine nature type rando,.. (conserver ça amoureusement dans mon sac à dos jusqu’au soir, non merci !), décomposition de la chose dans la poubelle de la salle de bain,…
Les 1ers cycles ont un peu relevé du jonglage c’est vrai mais les inconvénients ont été de courte durée comparé au confort qui s’en est suivi. Il m’arrive d’oublier carrément que j’ai mes règles, je n’ai plus d’irritations, je peux enfin me baigner (les tampons ne retenaient pas mon flux et j’ai eu des sorties de mer un peu traumatisantes), plus de déchets, je peux l’emporter partout et si jamais je ne peux pas la vider sur une journée, ce n’est jamais qu’une journée 😉 et en plus, Et désormais ma poubelle de salle de bain ne sert quasiment plus à rien, ce qui est un soulagement.

J’ai été obligée d’expérimenter le retour aux tampons l’été dernier suite à un problème gyneco imprévu et toujours inexpliqué. J’avais pas prévu d’avoir mes règles et donc je n’avais pas ma coupe. Je l’ai vécu comme un traumatisme, c’était inconfortable et en plus il a fallu gérer le problème des déchets car dans ce pays, dans cette île (à 2h30 de Paris), il faut brûler ses déchets au fond du jardin car ils ne sont pas ramassés et quand ils le sont, ils sont jetés à ciel ouvert dans un coin de l’île.

J’espère que tu ne vois pas ça comme du prosélytisme mais plutôt comme un retour positif sur cette expérience. D’autant plus, que la coupe est relative peu chère, par rapport aux autres dispositifs. Elle pourrait apporter une vraie solution aux trop nombreuses femmes dans le monde qui n’ont pas les moyens de les acheter tous les mois et qui rencontrent une problématique de gestion des déchets question qui, dans son ensemble, pas ceux-là spécifiquement, représente un vrai problème de salubrité publique et d’hygiène (au delà de la question environnementale) dans beaucoup de pays. Problème que rencontrent aussi les femmes SDF en France par exemple.

Bref, la marge de progression est énorme dans le domaine des protections hygiéniques !

Je te souhaite une excellente journée !

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Absolument pas, j’apprécie pouvoir échanger et en discuter ouvertement 🙂

Comme je le disais un peu plus haut, il y a évidemment des arguments positifs à utiliser une cup, vous n’êtes pas maso non plus !

De mon côté, ce qui me freine, c’est l’idée d’avoir à vider / nettoyer ma cup ailleurs que chez moi, sachant que je suis très peu chez moi. Et d’autre part, garder longtemps la cup n’est visiblement pas idéal puisque cela favorise le reflux sanguin à l’origine de l’endométriose. La cup n’évite pas non plus le SCT… Bref, en réalité, cup ou pas, je me demande s’il existe une solution idéale… Ce serait bien qu’on se penche sur le sujet une bonne fois pour toute !

Belle journée

Bonjour,
Quel vaste sujet. Pour les tampons bio (et pour celles qui le veulent (ou y arrivent) il y a aussi cup et serviettes lavables), j’ai rencontré une petite société normande qui s’appelle « dans ma culotte » : https://dansmaculotte.com qui produit le plus possible en France. Une belle boite ! Je conseille. Bonne journée !

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J’ai vu le site passer oui ! Pas très fan de leurs serviettes lavables (au delà de l’objet en tant que tel), mais j’aime bien l’idée du local 🙂

moi je suis passé au stérilet Mirena il y a 4 ans et plus de règles depuis ce qui me rend bien service après celui ci a beaucoup d’effets secondaires pour certaines mais pour moi en tous cas c’est nickel..

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C’est un choix intéressant quand tu veux utiliser une contraception 😉

Hello Deedee

Je viens de commander 10 boites de tampon bio parce que ton article m’a fait réfléchir

Effectivement ça coute un pont mais c’est pour la bonne cause !

Tu veux pas nous faire un concours pour en gagner ?? :’) :’) :’)

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Ahahah :p

Je suis passée à la cup (avec un check très régulier pour éviter le phénomène de reflux) à la place des tampons, en j’alternance avec les Always selon ma dispo, ma flemme, mon envie aussi…

J’envisage les serviettes lavables, pour les jours où je suis chez moi,

Le flux instinctif? J’y viens, en fait non ça se fait tout seul lorsque je porte des serviettes, mais pas à 100% et pas dès le début. C’est l’alternative qui me plait le + mais concrètement il faut être vraiment dispo à son corps, ses ressentis, avoir du temps pour cela (qui ne patiente jamais pour aller aux toilettes ?…)

Bref, c’est chouette que les consciences s’éveillent et que les femmes puissent alterner en fonction de ce qui leur semble juste au moment.

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Absolument ! Et même avis sur le flux instinctif. L’idée me plait bien et me semble évidemment la moins nocive pour nous, mais de là à arriver à la mettre en pratique en RV, au bureau and co..

Bcp de commentaires c’est chouette! On se sent toutes concernées par cet empoisonnement massif! Pour ma part je uis passée à la cup, et je termine avec un tampon. Comme j’avais une petite réserve, je termine les pleins de cochonneries et je n’achèterai plus que du bio, et du coup le coût sera moindre avec la cup. Par contre là où le bas blesse c’est que bcp de femmes ne son pas informées, je pense à celles éloignées des réseaux sociaux ou qui ne lisent pas de magazines féminins.., et n’ont pas les moyens de passer aux tampons bio, car disons le c’est cher qd même, et du coup elles choisiront tjrs les moins chers au supermarché et là est le problème… Allo le gouvernement, aura t-on un jour une chance de ne pas se faire empoisonner?!

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Tellement d’accord avec toi !

Coucou ! Merci pour cette article ! J’ai beaucoup entendu parler de ce reportage mais je crois j’ai peur de le regarder. Tous les gens qui l’ont regardé ont fini par jeter leurs tampons. Et moi qui en met depuis 7 ans, je ne saurai même pas par quoi passer.
Et puis flux instinctif j’en avais jamais entendu parler. Je savais pas c’était possible de contrôler son corps à ce point

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« La peur n’évite pas le danger », il paraît 🙂 Mais effectivement, savoir n’est pas toujours confortable !

Re-moi : je n’ai pas retrouvé l’étude sur les tampons bio, j’ai juste trouvé cet article de 60 millions de conso sur les serviettes hygiéniques d’une marque bio chez qui on avait retrouvé des traces de glyphosate (la substance du Round’ up) mais depuis, elles ont été retirées du marché
http://www.60millions-mag.com/2016/02/23/tampons-et-protections-feminines-une-reglementation-s-impose-10151

bon et j’ai visionné le reportage pendant l’heure du déjeuner, c’est édifiant !

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Merci pour le lien ! Dingue hein ce reportage ? Je voudrais tellement qu’un maximum de femmes y aient accès…

J’utilisais une Cup depuis des années et j’en étais super super super contente mais depuis mon accouchement ça ne fonctionne plus… Mon périnée ne retient plus suffisamment la cup et donc, je ne te fais pas un dessin, c’est le bordel. Je suis donc tristesse et désarroi depuis 1 an 1/2 car je déteste les serviettes (cette sensation de couche je ne peux pas) et les tampons ben je ne suis pas très fan pour les raisons sus-citées. Il n’empêche que j’en utilise quand même, des bios, la journée, et j’ai gardé la cup pour la nuit, mais ça ne me satisfait pas vraiment. Je vais donc suivre les commentaires attentivement pour voir si quelqu’un a une solution miracle à proposer.
Merci d’aborder ce sujet intime mais ô combien universel 🙂

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Coucou Béa!
Tu as des cup spéciales mamans! J’ai 3 loulous et j’en ai pris une spéciale femme qui ont déjà des enfants. Je ne sais pas si ce n’est que du marketing ou si ca a vraiment un effet. J’ai commencé à utiliser une cup après mes 3 accouchements.

Bonjour Delphine, ma mère m’a recommandé le reportage qui fait froid dans le dos et je pèse mes mots, j’en ai parlé à mon tour à ma sœur et du coup un soir grande conversation en famille avec sa fille qui a 11 ans autour des règles et les alternatives qui existeront pour elle autre que le tampon, je n’ai eu aucune éducation pour ça du côté de mes parents et suis ravie que ce ne soit pas le cas avec ma nièce. J’utilise des tampons depuis l’âge de 14 ans, j’en ai 40, ai un début d’endométriose diagnostiquée il y a un an. Je suis très contente que tu abordes ce sujet, j’ai signé la pétition, vais recommander ton article à ma sœur et je te rejoins pour le changement régulier des tampons, c’est ce qu’il faut faire peu absorbant pour les changer souvent, un moindre mal au vu des conséquences décrites. En tout cas un grand merci.

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Je suis désolée de lire ça… et oui, tu as raison, c’est super de pouvoir briser les tabous et discuter des alternatives avec ses proches ! Je me souviens qu’on en parlait peu avec ma mère, mais elle nous avait interdit les tampons. On ne savait pas vraiment pourquoi mais elle trouvait ça mauvais… Avec un peu de recul, je l’en remercie!

Hello Deedee
Les tampons en coton biologique sont ils bien absorbants ?
Merci!

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Je n’ai pas encore essayé, mais d’après ce que j’ai compris, pas de différence à ce niveau là 🙂

J’utilise des tampons bio et ne note aucune différence en termes de « qualité » absorbante.

Coucou deedee!
Top ton article. J’utilise une cup et la première fois qu’on m’en a parlé je trouvais ça franchement dégeu! Genre fille roots qui fait du boudin après! (Je sors…)
Je ne reste pas 5-6 heures avec. À chaque pipi, je vide (oui je sors promis).
Je l’ai dans mon sac, je n’ai plus l’angoisse du dernier tampon!

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J’ai ri :)) Merci pour ton avis !

J’ai également été « choqué », si on peut dire, par le reportage. Il faut réellement trouver une solution et demander plus de transparence de la part des entreprises qui produisent les produits pour nos parties intimes.

Pour ma part, je ne sais pas si le tampon bio est une solution car bio ne veut pas dire sans réaction chimique et produit phytosanitaire. En effet, le bio permet de mieux contrôler les produits pesticides, de mieux savoir ce que l’on mange, simplement cela n’évite pas les réactions chimiques. Malgré tout je reste convaincu que le bio est une alternative pour mieux consommer surtout s’il est locale. Oui oui oui le bio du brésil non merci, cela ne permet de mieux savoir la composition qu’un produit conventionnel ! Je suis pour le développement d’une consommation locale bref autant dire que c’est compliqué pour les produits intimes…

Je suis d’accord avec les quelques commentaires qui disaient qu’il n’y a pas encore de solution miracle. Personnellement, j’ai décidé de tenter la cup mais en effet elle aussi à quelques points négatifs mais elle convient mieux à mon mode de vie. Encore faut-il que je l’appréhende et que je passe le cap !

Le plus important est que chacune de nous trouve ce qui corresponds le mieux à son mode de vie !
Belle soirée

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J’avais vu ce reportage depuis j’ai arrêté les tampons, mais pas les serviettes car comme tu as du le voir le principal avec les tampons, c’est qu’ils sont insérés à l’intérieur et donc en contact direct avec les muqueuses ce qui n’est pas le cas des serviettes. Même si leur composition n’est totalement clean, je pense que l’on risque beaucoup moins comme avec un vêtement.

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Alors moi j’ai acheté des serviettes lavables en couleur noir, comme ça j’ai l’impression qu’elles sont moins sales parce que j’ai pas l’intention de les laver à la main tous les soirs. Je les mets la nuit, ou quand je peux les changer facilement chez moi. J’ai pas un flux énorme, je peux la garder une après midi sans que ça déborde. Au travail j’ai des serviettes jetables bio, trouvées chez monop. Avant c’etair pas facile à trouver alors qu’il y avait déjà des tampons. Et je mets des tampons bio quand je vais à la plage/piscine. Et je les garde pas longtemps… mes serviettes lavables, je les fait tremper pendant que je me douche le matin. et après je peux les étendre avec les autres fringues, les faire bouillir avec mes draps/serviettes en machine… et faire venir des gens chez moi sans que personne remarque rien.

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Merci Merci Merci DeeDee de parler de cela !
Sans avoir vu le reportage, rien qu’en relisant la notice de mes tampons après ma grossesse, je me suis dit PLUS JAMAIS çA!
Et ça me débecte toute cette publicité pour les 2 grandes marques de tampons en ce moment, qui, bien sûr nous simplifient la vie, mais se payent allègrement notre santé!
Je conseille comme toi à toutes les femmes de signer la pétition et de changer pour au minimum des protections periodiques « écolos », que l’on peut trouver, en tout cas pour les serviettes, en grande surface (Merci Mo**prix!) ou sur internet.

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Bonjour et merci pour cet article ô combien indispensable.
Je voulais juste savoir où tu te fournis en tampons bios (j’habite une petite ville et ce n’est pas en évident d’en trouver facilement, à part en pharmacie mais ça coûte un bras).
Merci !

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Je n’habite pas une petite ville, du coup je ne sais pas trop.. Dans les commentaires, Peggy parle de Monoprix, et je suppose qu’on peut aussi en trouver sur Internet ! 🙂

Merci pour ta réponse. Je vais aller faire un tour chez Monop. Et toi à Paris, où les achètes-tu ?

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Je me permets de répondre… A Paris, ça se trouve chez Naturalia and co!

Je pensais Cup mais me suis demandé comment on fait.. au boulot.. pour rincer sa Cup dans le lavabo.. devant les collegues toussa.

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Je réagis un peu tard, mais il n’est pas possible de dire ceci « comme c’est une éponge complètement naturelle, on est à peu près sûr qu’il n’y a absolument rien de contrariant dedans. »
Ce n’est pas parce qu’un produit est naturel qu’il est sans danger, absolument pas, dans la nature on trouve de très nombreux poisons et substances toxiques. Rien ne garantit que cette éponge ne soit pas contaminée par un produit toxique, une moisissure, un champignon.

Je ne dis pas que Tampax c’est bien, d’ailleurs j’utilise des tampons bio depuis des lustres.
Un autre point important, le syndrome du choc toxique est intrinsèque aux tampons (et aussi aux cups) et non aux éventuels produits chimiques contenus, car c’est la « macération » en milieu fermé dans un vagin ayant je ne sais plus quelle bactérie particulière qui cause le SCT. Le fait de porter un tampon longtemps est le principal facteur de déclenchement. Ce qui milite contre le port du tampon toute la nuit…
Pour le syndrome le problème majeur c’est qu’il n’est pas identifié par les urgentistes, cette émission est donc salutaire car elle sensibilise les soignant et les femmes : il faut poser la question du SCT aux urgences si on a les symptômes qui correspondent et qu’on a porté un tampon. car le SCT pris à temps est facilement traitable sans conséquences. c’et le retard de prise en charge qui est grave.

Je rajouterai sur les produits que sans infos précises sur les quantités de produits chimiques restants, il est difficile d’évaluer précisément leur dangerosité. Bref, vivement la réponses des analyses en cours.

Mais une fois de plus, je précise que mon propos ne vise pas à exonérer tampax et Cie, nous devons savoir ce que nous mettons dans nos vagins ! parce que perso la serviette lavable c’est hors de question.

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J’utilise une cup depuis 7 mois, et comment dire, ma vie à changer. Réellement. Je conseille à toutes d’essayer, je suis certaine que vous ne reviendrez pas aux protections « classiques ». L’essayer c’est l’adopter.

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