Loving Franck, de Nancy Horan

Eh hop, une piste de lecture pour les petits veinards qui ont des vacances de Noël !

J’dis ça, mais il est possible que j’ai soldé mes 5 petites semaines de vacances sans RTT pour une mini semaine.. la semaine prochaine. Rapport que je me suis dit que ce serait sûrement plus malin de ne pouvoir compter que sur 1 jour, 1 malheureux tout petit jour d’ici à mai 2010. Yihaaa !

Je n’étais pas du tout partie pour lire Loving Franck, de Nancy Horan. J’avais entamé une autre lecture, un best seller du moment dont je vous parlerais si toutefois j’en viens à bout… Le tout étant assez lourd pour que je l’abandonne au moins temporairement.

Et puis, comme à l’accoutumée, ma petite libraire préférée a fait mouche. « Lisez ce livre« , a-t-elle insisté quand elle a vu ma moue dubitative. « Histoire d’amour entre une femme, Mamah Borthwick Cheney, et le so famous Franck Lloyd Wright… qui a fait fi des convenances… qui a dépassé les clivages hommes-femmes de l’époque… divorce… enfants abandonnés à contre cœur… féministe avant l’heure. Vraiment, lisez-le« . Bon. Je ne suis pas une fille contrariante, sur le fond.

Les premières pages ne m’ont pas touchée outre mesure. Et puis, à mesure que j’ai continué cette lecture, je l’ai de plus en plus appréciée… avant de regretter les dernières lignes dévorées en quelques jours.

Il ne s’agit pas d’une autobiographie. Non. Ni même d’une biographie, mais d’une histoire romancée. Certes. Malgré tout, je n’ai eu de cesse d’aller sur Internet pour avoir plus de détails sur les constructions de Franck Lloyd Wright. Autant que d’imaginer ce qu’a pu être la vie de cette femme qui fit le choix de la liberté d’aimer, mettant en pratique l’enseignement des féministes du début du XIXe. Oui, tout ça… Et si le livre souffre parfois de quelques longueurs, il n’est même pas rasoir… C’est dire !

Ce que dit la 4ème de couv’ : Au début du XXe siècle, la bonne société de Chicago resta foudroyée par le soufre d’un scandale sans précédent.

Pour l’amour éperdu d’un homme, une femme osa l’impensable et commit l’irréparable. Elle en paya le prix toute sa vie. Elle s’appelait Mamah Borthwick Cheney. Lui n’était autre que Frank Lloyd Wright, l’enfant génial et rebelle de l’architecture américaine à qui Mamah et son mari Edwin Cheney avaient demandé, en 1903, de construire leur nouvelle maison. En 1909, tombée entre-temps follement amoureuse du célèbre architecte, Mamah choqua une époque pudibonde et dévote en quittant son mari et ses deux jeunes enfants pour suivre Frank Lloyd Wright en Europe. Ce dernier, tout aussi épris, laissait derrière lui une Amérique stupéfaite, une épouse et six enfants… Enchaînés par la passion, mais hantés par une culpabilité intolérable, ils firent la une de la presse américaine durant leurs séjours en Allemagne, en Italie et à Paris, lors de la grande crue de 1910…

Mais aucun journal à sensation n’aurait pu prévoir ce qui adviendrait à ce couple maudit de retour aux États-Unis, en 1914. La violence du dénouement verra – au-delà du déchirement des familles Cheney et Wright – le monde pétrifié.

Pour la première fois nous est contée l’histoire de l’émancipation très en avance sur son temps de Mamah Borthwick, et de son amour pour l’un des plus grands maîtres de l’architecture moderne.

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Commentaires

Une collègue vient de me le prêter pour les fêtes en m’obligeant presque à le lire tellement il lui a plu! Me réjouie!

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Hum bonne idée pour les cadeaux de dernière minute ! En général, je suis ton avis et je ne suis pas déçue. Cette fois encore donc 🙂
Merci Deedee !
Bisous

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arf… j’ai bien aimé tes dernières recommandations en matières de lecture, mais là… je sais pas pourquoi je le sens pas !
Je passe mon tour !

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Quelle fabuleuse histoire se doit être… – –
Dès qu’enfin j’aurais mes lunettes de lecture, car actuellement, ma vue ne me permet que de lire sur l’écran, je lirais cette histoire!

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Je viens de re-dévorer Anna Karénine et j’hésitais à me replonger dans la vie de Zelda Fitzgerald… Ca m’a l’air dans la même veine… Il faut que je le découvre !
Merci !!!
PS: Pourquoi juste "bon". C’est à cause des longueurs ?

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Je te propose une nouvelle piste de lecture.
De Jean-Michel Guenassia : Le Club des incorrigibles optimistes … Ce livre est vraiment un bijou !!!!
Il est copieux et pourtant, il m’a fallu moins de 48h pour le finir tellement je ne parvenais pas à le lâcher 🙂
Je te souhaite le même plaisir de lecture !

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Merci pour la piste, je suis toujours preneuse 🙂

Une histoire incroyable… Je l’ai lu quasiment d’une traite. Il y a certes quelques longueurs mais mis à part cela, ce livre vous prend vraiment aux tripes. Et je ne parle pas de la fin… C’eût été un roman, on aurait tiqué sur une fin si abrupt mais puisqu’il s’agit de la réalité, il faut avouer que cela donne un choc!

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