La Fascination du pire, Florian Zeller

Première lecture de Florian Zeller pour moi… Bof, je n’ai pas été spécialement emballée, je l’avoue. Voire, j’ai été un chouïa déçue, tant on me l’avait recommandé.

L’intrigue est intéressante, mais le style est bien souvent un peu trop pompeux pour y adhérer entièrement. Oui, je crois que c’est vraiment ça qui m’a empêché d’apprécier ce livre : j’y ai perçu de la prétention, la prétention de celui qui cherche ? crédibiliser sa démarche ? grand renfort de citations et références littéraires pour asseoir une histoire qui, ? mon humble avis, se serait parfaitement passé de ça. Mais ça n’est que mon très humble avis, évidemment.

Le pitch : « Un jeune écrivain est invité par l’ambassade de France au Caire pour donner une conférence. Une proposition qui prend une autre dimension ? la lecture des lettres égyptiennes de Flaubert : « J’ai baisé des filles de Nubie qui avaient des colliers de piastres d’or leur descendant jusque sur les cuisses, et qui portaient sur leur ventre noir des ceintures de perles de couleur ». L’Égypte d’aujourd’hui ressemble-t-elle ? l’Orient de Flaubert ? La sensualité orientale se dévoile-t-elle toujours dans les bas-fonds du Caire ? Comment conjuguer islam et sexualité ? Voil? ce que va essayer de découvrir le narrateur de ce livre contemporain, où les rumeurs du monde d’aujourd’hui croisent les fantômes des voyageurs littéraires d’autrefois. L’occasion de réfléchir sur la frustration sexuelle de l’Orient comme de l’Occident… Un troisième roman aussi polémique que percutant »

Prochaine lecture : Marie-Antoinette, de Stefan Zweig !

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Commentaires

Justement j’hésitais ? le mettre sur ma pile de livres ? lire… il attendra encore un peu je crois 😉

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Tout pareil que Bliss, dernièrement je l’ai pris, amené ? la caisse et abandonné ? la caissière. Je ne saurai dire pourquoi, pas envie.

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ouaip… c’est drôle, en fait,ta description de son style littéraire me fait pensé ? ce que je trouve de sa personne!!!!
mais, bon vais p’têtre le lire qd même! histoire de pas critiquer sans connaitre! 😉

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Bonjour !
J’aime beaucoup ton blog que je lis souvent. Ce post me donne l’occasion d’y laisser ma p’tite griffe pour la 1ère fois. Séduite ? l’époque par les cheveux et l’écharpe (c’est elle en fait qui écrit ses bouquins) de notre ami blondinet, j’avais acheté son 1er (ou peut-être 2ème) roman … mais quel en était le titre?… une histoire de 2 amants dont les rêves de chacun se réalisent dans la vie réelle de l’autre, ou une tambouille fumeuse dans le genre… Je me permet de conseiller plutôt l’original : Kundera, période "courte" ("l’identité", "la lenteur")… j’ai le souvenir que le plagiat m’avait paru vraiment saisissant…
Un bisou

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Florian Zeller n’est rien d’autre qu’un jeune présomptueux se prennant pour l’écrivain, la révélation des années 2000. Il a un style qui ne casse pas trois pattes ? un canard, et les thèmes de ses bouquins sont tous plus communs les uns que les autres.

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MOi, j’ai pour habitude de toujours me méfier des bouquins sur lesquels l’auteur montre son joli minois en couverture, c’est sa gueule qu’il vend et non son style. Je l’ai également lu ; j’aurais pu l’écrire aussi.

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Cela dit, le titre est très vendeur, c’est ce qui m’a poussé ? l’acheter. Du même accabit de "La possibilité d’une ile" de Houellebecq

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Idem, son livre ne m’a jamais attiré. Est ce que vous avez remarqué que maintenant il y a énormément de prix littéraires, il y a des prix que je n’ai jamais entendu parlé mais apparement c’est une bonne pub pour certains livres qui sont très moyen ? mon avis mais hélas pas celle de certains jury 🙂

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Marie Antoinette de Sweig est très bien !! je l’ai lu cet été et j’ai découvert une époque qui m’a été mal enseignée en classe, une personnalité attachante, une fin attendue certes, mais ? 1000 kilomètres de ce que l’imaginaire collectif a construit…
Je te souhaite une bonne lecture!

Par contre, Zeller, franchement ca ne m’attire pas du tout…

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Deedee rien ? voir avec ton billet, mais j’ai pensé ? toi et ? Katia car il y a un article dans "métro" sur le pôle dance assez fidèle ? ta description (crampes et cie..):-)

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Je n’en avais jamais entendu parlé et je ne crois pas que je vais entamer une recherche…

bises

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Et bien, contrairement ? vous toutes, j’ai bcp aimé lelivre, même si la fin m’a quelque peu déçue.

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Je n’ai lu que "Les amants du n’importe quoi" et j’ai beaucoup aimé. OK pour les thèmes vus et revus mais on est dans la littérature contemporaine, alors si on cherche autre chose, c’est pas dans ces auteurs qu’il faut taper…

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Je viens de terminer un petit livre qui se lit très vite et que je te recommande si tu ne l’as pas déj? lu: La vie sexuelle des magazines.
Ou comment sont écrits les articles sexo des magazines. Pas inintéressant du tout, limite effrayant quand on voit le mélange de manipulation, mauvaise foi, démagogie, d’irresponsabilité, pour ne pas dire d’escroquerie que cela peut être.

Mais je te l’accorde aucun rapport avec le XVIIIème siècle. 😉

A.

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Allez hop un nouveau livre que je raye de ma liste…pour l’instant.En revanche Stefan Zweig moi j’adore, grande fan depuis krès longtemps, j’espère que tu aimeras Marie-Antoinette!

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Ouaip, c’est exactement le sentiment que j’ai eu quand je l’ai vu dans divers émission télévisée.

Donc ? ne pas lire. Merci de m’avoir fait économiser un livre ? lire…

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Françoise et Mel, soyez les bienvenues !

>> Françoise, EFFECTIVEMENT !! J’ai vu moi aussi l’inspiration très "Kundera", lequel est par ailleurs un de mes auteurs préféré 🙂 La lenteur, j’ai lu, entres autres. Non vraiment, ce livre m’a fait pensé ? celui qu’aurait pu écrire un bon élève, soucieux de montrer ? son prof qu’il avait bien assimilé ses cours et qu’il était en mesure de citer ses auteurs favoris… De l’idée, oui, mais mal exploité 🙂

>> Ceucidit : oui, j’ai vu ça :))) Heureusement qu’on y a pas été le même jour, on aurait pu être décrites dans Metro.. l’horreur !! 🙂

Bonne soirée 🙂

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Très emballée au début et au final assez déçue. Suis restée sur ma fin. Le style moyen. Je vais quand même lire un autre Zeller, histoire de…

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Zut, je viens juste de l’acheter… Bah, ca m’occupera dans le train. C déj? ça.

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Je suis assez pareillement de ton avis (c’est pas français mais c’est pô grave) ….un peu pompeux, il s’ecoute ecrire le monsieur….mais la fin "en cycle" j’aime assez…c’était ? developper je pense sur toutle livre : qui écrit quoi, qui veut faire faire quoi ? qui, qui est reellement le narrateur et les personnages, qui manipule qui? Une bonne base, un bon départ pour un jeune ecrivain…

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>> Lorenita : sois la bienvenue ici 🙂 Moi aussi, j’ai malgré tout envie de lire un autre Zeller.. va savoir pourquoi !

>> Pimousse : oui, c’est clair !

>> eva L’architecte : on se comprend, c’est l’essentiel :)) et j’aime ton "il s’écoute écrire" 🙂

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son premier, neige artificielle, me tente bien…

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En reponse a Francoise, l’autre roman en question est, je crois "les amants du n’importe quoi" dont l’intrigue evoque vaguement celle de "l’identite" de Kundera. Comme tout le monde, je prefere l’original a la pale copie.

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Tout pareil ! J’ai pas réussi ? le finir… et dieu sait s’il existe que je déteste abandonner la lecture d’un livre…

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>> Lorenita, Vagant et noirbonbon : soyez tous les 3 les bienvenus ici 🙂

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bonjour,
c’est la première fois que je vais laisser traîner un post ici…un peu long certes…un peu ancien j’en conviens…déj? publié ailleurs mais qui donne un avant-goût de ce qu’est l’édition ? ceux que cela interesse et pourquoi la lessive Florian Zeller n’y a pas sa place…dans la littérature…parce que dedans littérature il y a rature…et que Zeller c’est …raté!
Rien ? dire, mal écrit, programmé sous tous les angles abrutis du marketing ambiant voil? ce qu’est…Florian Zeller…qui devrait continuer ? faire parler de lui sans écrire…
parce que faire parler de lui est de loin ce qu’il fait le mieux…

Voil? ce que l’on se prépare ? nous supprimer !
La liberté de fumer remplacée par la liberté d’enfumer !
L’alcool restera obligatoire (il faut bien soutenir l’économie nationale !)
Donc les fumeurs partiront et les alcooliques resteront…
Cela nous donne déj? un début du débat d’idées (ou l’inverse – l’ivresse ?) pour l’élection – l’érection ? – du Président de la République au suffrage universel… !

Moi, personnellement, j’ai déj? peur…
On avait eu les chasseurs, je ne suis ni pour ni contre, bien au contraire…
Nous allons avoir un duel Fumeurs Déçus/Alcooliques Confortés… !

Littérairement parlant, il faut bien avouer que cela se veaux (pardon se vaut !), néanmoins je ne suis pas absolument certain de la hauteur du plafond… des idées… !
Dans le petit monde qui est le nôtre (l’édition, les " médias ", la politique, l’argent, bref le pouvoir sous toutes ses formes – ou plus exactement ce qu’il croit être) toute relation avec l’une ou l’autre des deux susnommées substances (et je ne parle pas des autres… !) est hypocrite.
Cela étant, ce qui est vrai pour la picole et le tabac est aussi valable pour le reste…

… Hypocrisie donc dans les actes et dans les discours…
" Vous savez nous avons adorééé votre texte mais vraiment, oui vraiment, nous sommes au regret de vous dire qu’il ne s’inscrit pas dans notre ligne éditoriale. Nous vous souhaitons de trouver un éditeur qui saura vous publier comme vous le méritez, et qui donnera ? votre excellent livre la place qui lui revient… "
Traduction :
" Putain, c’est vraiment une grosse daube le livre de la femme de machin – ne vous inquiétez pas pour les noms, ils viendront! – que tu m’as filé. Y a pas d’histoire, c’est écrit avec les pieds, les personnages sont pathétiques, elle est vraiment jamais sortie de son quartier de bo-bos cette conne ! "
" Et puis je te raconte pas les fantasmes de la meuf, c’est vraiment urgent qu’elle trouve un amant qui l’emmène dans les boîtes ? partouzes! Y’a pas une page sans allusion au cul, c’est dément ! "
" Enfin, tu fais comme tu veux Gilles, mais si tu veux casser l’image de la maison avec un seul bouquin et que tu ne sais pas lequel, n’hésite pas, prends celui-l? , t’es sûr de pas te gourrer ! "

" Merci Raphaël, c’est sympa d’avoir non lu…
Non, non c’est pas sympa , c’est trente euros comme d’hab. D’ailleurs cette merde tu voulais que je la lise vite alors ce sera quarante ! "

Voil? l’histoire d’une lettre de refus polie et sa traduction, avant qu’une brave stagiaire ne la tape pour la renvoyer délicatement ? une dame, enfin bon, faut pas charrier non plus, j’ai ouvert le bouquin sur cinquante pages, il avait raison, c’était juste entre un mauvais SAS et un très mauvais Harlequin !

C’est donc pour cela, ou ? cause de cela, que dans l’édition nous continuerons ? fumer, ? baiser et ? boire.
Mais pas avec n’importe qui…
Entre nous, ou alors avec de jeunes auteur(e)s qui ont un talent, mais un talent… énorme ! Non vraiment, ÉNORME !
Entre nous parce que comme ça, on sait ce qui se passe dans le milieu. Très important de savoir ce qui se passe dans le milieu, vraiment déconnez pas. C’est important, on ne sait pas pour qui, mais c’est TRÈS important.

Des fois qu’on puisse en faire un livre… !
Un livre de cul évidemment et qui ne sera pas meilleur que celui de la dame dont on a refusé le manuscrit…
Oui, mais elle c’est elle, et nous… c’est nous !
C’est d’ailleurs pour montrer que nous sommes éditeurs que nous fumons le Havane, enfin pour certains…
Pas de noms le premier jour…
Enfin, moi, je fume par goût, par nécessité aussi, parce que c’est devenu une drogue dont je ne peux plus me passer. Parce que la première chose que je fais le matin, c’est de rallumer mon vieux mégot de la veille, s’il est assez long ; ou d’entamer, cérémonieusement, un nouveau cigare.
Celui-l? , il n’y en a pas de meilleur…
Seul, tôt le matin, avec ce qu’il reste de journaux lisibles mais surtout pas avec les journaux risibles, en buvant un thé, je fume.
Et j’aime ce cigare presque plus que tout autre plaisir matériel au monde. Ce cigare me permet de m’isoler du monde et de réfléchir, tout en volant, au gré des supports papiers, des bribes d’information.
Ce cigare, seul, en marchant sur une plage du Pays Basque, m’a appris plus sur le monde qui nous entoure que tous les flashs infos que j’aurais pu entendre pendant ce temps.

Revenons ? nos moutons, ? nos éditeurs je veux dire !
Donc, on couche avec une petite au talent ÉNORME, de préférence elle travaille ? la météo sur une télé câblée…
Par hasard, bien entendu par hasard. On ne calcule rien, nous, dans l’édition, rien du tout. En général, c’est pour cela que nous faisons faillite les uns après les autres et que nous sommes rachetés par des grands groupes qui nous gardent et nous payent pour… coucher avec des gonzesses qui passent ? la télé !
Elle est pas belle, la vie d’éditeur !
Je comprends moi que tout le monde veuille y travailler dans l’édition. C’est un peu comme dans le X mais en plus pseudo intellectuel… enfin c’est ce qu’on croît au début !
Par exemple, c’est dans deux semaines la Foire de Francfort, la plus grande foire d’édition du monde. Et bien pour les chauffeurs de taxis allemands, c’est la pire semaine de l’année. Et vous savez pourquoi ?
J’invente rien, ce sont eux qui me l’ont dit : parce que nous couchons entre nous !
Les constructeurs de voitures, les fabricants de peintures, les industriels de tous poils et les financiers du monde entier, quand ils vont ? Francfort, ils font travailler le commerce local, eux !
Nous pas.
Pas besoin.
Comme on ne se voit que deux fois par an, une fois en Octobre, une fois en Mars et que cela dure pendant des années, forcément cela crée des liens…
Ce n’est pas pour cette raison que c’est forcément sado-maso, il y en a qui pratiquent (j’ai dit plus tard les noms, forcément on sait tout dans la mesure où tout le monde couche avec tout le monde ; il faut bien que cela ait quelques petits inconvénients, l’absence totale de pudeur et de discrétion par exemple. Il est très commun de savoir tout des vices de gens a priori insoupçonnables de telles turpitudes… !) mais bon il y a des liaisons qui ont lieu deux fois par an depuis, parfois plus de vingt ou trente ans…
Si c’est pas beau la fidélité dans l’édition quand même… !
Il y a des jours où je me demande si je ne suis pas un peu fleur bleue…

Et que faisons-nous d’autre ? Francfort Am Main ?
Nous buvons, bien entendu, nous buvons ; beaucoup même, surtout… de tout !
Alors le soir, après une longue journée de travail harassante (ça c’est vrai, c’est vraiment fatiguant, toute la journée dans un truc quatre fois plus grand que la porte de versailles ? courir d’un bâtiment ? un autre, un coup pour essayer d’acheter, un autre pour essayer de vendre. Des journées qui commencent ? huit heure du mat’ pour se terminer ? quatre heure du mat’, ? la Corona pendant huit jours, ça fatigue !) nous nous retrouvons pour parler… de livres, car c’est plus qu’un métier, c’est une passion et un mode de vie.

Et nous parlons de livres en buvant, en regardant passer les filles, et pour quelques jours, quelques jours par an, comme des enfants, nous ne savons plus ni quel jour nous sommes, ni quelle heure il est, emportés par ce plaisir immense : parler encore et toujours de livres, de ceux que nous avons publiés, de ceux que nous avons ratés, de ceux que nous n’aurions pas dû publier, bref de littérature et d’amour des livres.

J’avais oublié de vous dire : il n’y a quasiment pas d’éditeurs français ? Francfort qui fréquentent les étrangers… c’est peut-être pour cela que leur Francfort n’est pas exactement le nôtre…
A Francfort, ? part le génial Christian Bourgois, et l’excellent Olivier Cohen (des éditions de L’Olivier) personne des noms connus de l’édition française (exceptée Térésa Crimisi) ne fréquente d’éditeurs étrangers (Olivier Nora, je te présente mes fraternelles excuses, tu en vois quelques-uns mais tu ne participes pas ? nos dîners cosmopolites, ce que je regrette, comme je profite de ta bienveillante présence chaque fois que tu es l? ).

Et donc, dans cette atmosphère totalement schizophrénique, nous fumons et buvons, beaucoup.
Et la littérature n’en sort pas diminuée, loin de l? . Car les meilleurs livres (certains en tout cas) viennent d’échanges effectués ? Francfort.
Dans l’alcool et le tabac…
Sans la moindre hypocrisie…

C’est curieux ce mal français…

Et puis ? Francfort plus personne ne parle de Christine Angot ou de Florian Zeller et c’est ? cela que l’on voit que l’on parle vraiment de littérature!

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un flippé, névrosé, obsédé par le sexe. POURQUOI PARLER D’un frustré???

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Je suis assez d’accord, c’est exactement ce que je dis sur mon blog.
Et je ne vais pas m’arreter l? et lire moi aussi un autre de ses livres
A bient?¥t peut ?™tre

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juste une chtit’ question: ? quelle adresse envoyer une lettre ? Florian Zeller ??
merci

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Aucune idée ! As tu essayé de prendre contact avec sa maison d’édition ?

J’ai lu ce bouquin d’une traite et lui apporte le presque unique soutien de tous ces commentaires ;-).

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