La femme au miroir d’Eric-Emmanuel Schmitt

Premier livre de cette série de rentrée, La femme au miroir d’Eric-Emmanuel Schmitt.

J’aime beaucoup cet auteur, mais j’avoue avoir été un peu déçue par son dernier opus. Oh, rien de grave hein : l’histoire est plutôt prenante, originale, engageante. Le style toujours aussi fluide et agréable. Mais je ne sais pas, j’avoue être restée un peu sur ma faim.

La Femme au Miroir, c’est l’histoire de trois femmes. Trois destins, trois vies, trois époques différentes. On évolue entre Anny, une actrice américaine contemporaire, Anne, qui vit à Bruges pendant la Renaissance, et Hanna, qui vit à Vienne au début du XXème siècle.

Tout au long du livre, les destins se croisent. Je crois que c’est là où le bât à blessé pour moi : j’ai eu du mal à « sauter » d’une histoire à l’autre, d’un personnage à un autre. Le tout manque un peu, à mon sens, de cohésion, bien que les destins de ses trois femmes soient moins éloignés qu’il n’y paraît.

In fine, j’ai malgré tout passé un bon moment, même si celui-ci ne sera pas inoubliable… loin s’en faut. Mais bon, voilà, quoi.

Ce que dit la 4ème de couv’ : Anne vit à Bruges au temps de la Renaissance, Hanna dans la Vienne impériale du début du siècle, Anny Lee à Los Angeles de nos jours. Trois destins, trois aventures singulières, trois femmes infiniment proches tant elles se ressemblent par leur sentiment de différence et leur volonté d’échapper à l’image d’elles-mêmes que leur tend le miroir de leur époque. Tout les éloigne de ce que la société, leur entourage, les hommes ont décidé à leur place. Anne la Flamande ressent des élans mystiques qui l’entraînent vers le béguinage. Hanna, une des premières patientes d’un disciple de Sigmund Freud, enfreint tous les codes familiaux et moraux de son temps. Anny, dont le talent annonce une fulgurante carrière d’actrice, pourrait se révolter contre le modèle hollywoodien. Egalement insoumises et rebelles, laquelle trouvera, et au prix de quels combats, sa vérité et sa liberté ? Or, de manière inattendue et par une suite de hasards objectifs ménagés par l’auteur avec une habileté extrême, ces femmes vont devenir, par delà le temps, les héroïnes d’un seul et même roman.

Commentaires

Du coup, j’hésite… mais je remarque que j’ai facilement du mal, comme toi, à « sauter » de l’histoire d’un personnage à un autre dans certains livres.
En tout cas, si je peux me permettre de te conseiller (moins de courbatures, au fait ?), plonge-toi vite dans Du domaine des murmures de Carole Martinez. Avec Rien ne s’oppose à la nuit, c’est mon coup de coeur de la rentrée.
Bises

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Peut être que ça passerai mieux en film cette histoire de sauter de personnage en époque ?
De toute façon les livres d’EMS sortent toujours en film ou je me goure d’auteur ?

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Je n’ai lu que La Part de l’autre d’Eric Emmanuel Schmitt et j’avais adoré donc bon a priori sur l’auteur déjà. J’ai vu qu’il était partout à la FNAC, Virgin et autre donc je pense que je vais céder d’ici peu ….

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déjà lu a part de l’autre également, comme beaucoup, j’en ai deux autres qui attendent d’être ouvert chez moi, mais j’aurai du mal à résister à l’envie de lire celui-ci…à voir dans quelques semaines ce que j’en aurai pensé…

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c’est drôle je l’ai justement fini hier soir! J’aime beaucoup Eric Emmanuel Schmidt et La Femme au miroir n’échappe pas à la règle. Après je suis d’accord qu’au début c’est un peu déconcertant de sauter d’un personnage à l’autre mais on s’y fait bien au fur et à mesure que l’on rentre dans l’histoire, je trouve!

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Tiens , je l’ai justement acheté la semaine derniere … du coup, je risque de mettre plus de temps à l’entamer !

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La 4eme de couv. donne envie mais pas ton post, j’attends alors de le trouver en bibliothèque

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merci pour cet avis, ça donne envie de le lire! !! j’ai pas trop le temps en ce moment malheureusement, mais je le garde en tête, merci !! 🙂

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Bon bah du coup je ne vais peut être pas sauter dessus. Je vais attendre tous les avis et faire en fonction de.

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Schmitt est très irrégulier….Rien n’a jamais égalé la part de l’autre….Xx Muse

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pour moi aucun bouquin d’EES n’égalera Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran que je trouve bourré de douceur, de chaleur, d’humanité, etc… du coup je passe mon tour pour celui-là avec d’autant plus de facilité que tu l’évalues « moyen ».

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Bonjour Deedee,
c’est marrant, il y a toujours moins de commentaires quand tu parles Culture vs tranches de vies, marrant non ??
Bref, en tout cas, perso, j’ai adoré, je ne suis pas resté sur ma faim, à la fin.

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Oh quelle tristesse…

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Coucou!
Je ne l’ai pas lu mais à t’entendre ça me paraît très inspiré du film « The hours »… Si tu ne l’as pas vu je te le conseille.
Bise

Sofia

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Quand je lis un auteur qui me plaît, j’ai tendance à m’enchaîner ses bouquins… J’ai trouvé qu’effectivement EES était assez irrégulier. J’ai été très déçue par L’enfant de Noé par exemple que j’ai trouvé particulièrement niais et trop plein de bons sentiments. Par contre, je vois qu’on parle de La part de l’autre ici mais pour moi, son meilleur c’est sans conteste (pardon, l’objectivité ?…) L’évangile selon Pilate ! Bref, celui-ci, j’attends qu’il sorte en poche donc…

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