Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire, de Jonas Jonasson

Au rayon des lectures d’été (oui, bien qu’officiellement encore à quelques semaines des vacances, et bien que la météo soit davantage à l’automne ces derniers jours, je suis en mode été. Et pis c’est marre), je referme à l’instant ou presque Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire, de Jonas Jonasson.

Bon, alors, c’est l’histoire d’un vieux qui ne veut pas fêter son anniversaire, donc. Le jour de ses cent ans, Allan prend la poudre d’escampette et fuit la maison de retraite.Et là, c’est la porte ouverte à toutes les fenêtres ! Allan vole sans le faire exprès une valise pleine de billets de banque. Le bandit (j’adore ce mot, non ?) file donc à sa poursuite, mais Allan se réfugie chez un inconnu qui se prend d’amitié pour lui. Et alors, le bandit les trouve mais il meurt accidentellement. Du coup, Allan et son nouveau pote fuient et deviennent amis avec un vendeur de hotdogs qui plaque tout pour les suivre. Et là, le chef du bandit décide d’envoyer un autre bandit pour récupérer le magot. Heureusement, Allan, son nouveau pote et le vendeur de hotdogs trouvent refuge dans une maison où vit une femme et une éléphante. Et si je continue, je vais vous dévoiler le pot-aux-roses. Aussi, j’arrête là !

Vous l’aurez compris : ce livre est du grand n’importe quoi, du bon, du vrai. Et tout cela n’est pas sans queue ni tête, bien qu’un peu long, si vous voulez mon avis !

D’aucuns évoquent Arto Paasilinna à titre de comparaison. Je ne saurais étayer leur dire, je n’ai lu que Petits suicides entre amis du sus-nommé et n’en ai pas gardé un souvenir démentiel.

Une chose est certaine : voilà là une valeure sûre sur l’échelle des lectures d’été !

Ce que dit la 4ème de couv’ : Alors que tous dans la maison de retraite s’apprêtent à célébrer dignement son centième anniversaire, Allan Karlsson, qui déteste ce genre de pince-fesses, décide de fuguer. Chaussé de ses plus belles charentaises, il saute par la fenêtre de sa chambre et prend ses jambes à son cou. Débutent alors une improbable cavale à travers la Suède et un voyage décoiffant au cœur de l’histoire du XXe siècle. Car méfiez-vous des apparences ! Derrière ce frêle vieillard en pantoufles se cache un artificier de génie qui a eu la bonne idée de naître au début d’un siècle sanguinaire. Grâce à son talent pour les explosifs, et avec quelques coups de pouce du destin, Allan Karlsson, individu lambda, apolitique et inculte, s’est ainsi retrouvé mêlé à presque cent ans d’événements majeurs aux côtés des grands de ce monde, de Franco à Staline en passant par Truman et Mao…

Commentaires

rah ce livre m’a bien fait rire! c’est tellement barré!
j’ai fait un texte dessus pour la « gazette » des librairies l’Arbre à lettre
http://blog.arbrealettres.com/Gazette-ete-2011-Avant-qu-ils-n.html
j’avais pas laissé de comm. pour ton post sur Les Privilèges mais c’est également un très bon bouquin! Tu devrais tester Un Long week-end de Joyce Maynard en 10/18, je pense que ça pourrait te plaire, c’est ma dernière « claque » en terme de livre… je ne t’en dis pas plus
Have a nice day (malgré la pluie!)

Répondre

J’avais déjà vu la couv’ qui m’avait beaucoup intriguée ! Je pense que je vais me laisser tenter ! Merci pour ton avis 😉

Répondre

Bonne lecture !

Ça a l’air chouette. J’aime bien les histoires qui partent en grand n’importe quoi. ^^

Répondre

C’est le cas de celle-ci, clairement 🙂

Ah merci pour cette critique, j’avais envie de lire ce livre mais je ne savais pas trop … Maintenant, je sais 🙂

Répondre

Et tu vas le lire, alors ?

Je note ..peut être pour la rentrée. Ma liste pour cet été est déjà bien longue d’autant que j’ai bloqué 3 semaines sur le 1er !!

Répondre

C’est lequel ? Histoire que je ne bloque pas dessus à mon tour 🙂

Il me faisait justement envie mais il y a tellement de livres qui m’ont mis l’eau à la bouche que j’ai eu du mal à me décider question lectures d’été.
As-tu lu L’extravagant voyage du jeune et prodigieux TS Spivel ?

Répondre

Nope ! Merci pour la piste, je suis toujours preneuse 🙂

De quoi rester en haleine sur son transat !
Merci pour ce conseil lecture, l’été est la période de l’année où la lecture a plus que jamais sa place !

Répondre

C’est un chouïa long, quand même, d’où le « bon » et pas « très bon » 🙂

une autre idée de lecture : je viens de finir Fourrure de Adelaide de Clermont-Tonnerre, et ce livre est vraiment dingue, un des meilleurs que j’ai lus (et j’en lis….), un bon gros pavé à lire sur la plage

Répondre

Ah ! ça parle de quoi en deux mots ?

je ne saurais pas mieux dire : C’est en passant devant un kiosque à journaux du boulevard Pierre-Seymard, à Nice, qu’Ondine apprend le suicide de sa mère, la grande écrivaine Zita Chalitzine. On l’a retrouvée dans une voiture enveloppée dans un magnifique manteau de fourrure blanc. Zita, qui avait passé sa vie à faire scandale, ne se départ pas de sa réputation. Et juste avant de disparaître, elle faisait encore parler d’elle : elle n’aurait été qu’un prête-nom aux livres qui ont fait son succès. Ondine ne veut rien savoir de sa génitrice qui n’a été qu’une pâle imitation de ce que devrait être une mère et qui n’a jamais voulu lui dire qui était son père.
Et pourtant, en rangeant les affaires de Zita, après l’enterrement, Ondine découvre le dernier livre de sa mère, non publié, son autobiographie.
Le lecteur entre alors de plein fouet dans la vie extraordinaire de Zita, petite fille pauvre, élevée dans la loge de son énorme mère, Madame Lourdes. Devenue la protégée de la famille propriétaire de l’immeuble dans lequel elle vit, elle découvre la haute société, la vie facile de ceux qui ont les moyens, la culture, la finesse. Après son bac, elle gagne son indépendance en devenant une des filles de Madame Claude et par la même occasion la maîtresse du grand auteur Romain Kiev. Coqueluche du tout-Paris des années 1970, elle illustre ce temps où tout était possible. Les fêtes, les drogues, Yves Saint-Laurent, les belles voitures, on suit Zita dans un tourbillon d’avant crise. Mais aussi dans sa chute, dans sa déchéance. Lorsque l’on est monté si haut, on ne peut que redescendre très bas.

Répondre

et raté pour « en 2 mots » !

Répondre

Tout à fait d’accord pour classer Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire dans la catégorie des bonnes lectures de plage. Même ceux qui sont allergiques aux romans d’Arto Paasilinna pourraient y trouver leur compte, malgré les nombreuses comparaisons appuyées qui ont été faites entre les deux auteurs scandinaves. (Bon c’est pas de la grande littérature non plus, hein ?) !

Répondre

De quoi rester en haleine sur son transat !
Merci pour ce conseil lecture, l’été est la période de l’année où la lecture a plus que jamais sa place !

Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *