Province Attitude, mode d’emploi, de Astrid Thomine-Desmazures

Là, je dois dire que le sujet me parle tout particulièrement, moi, la parisienne qui aspire à vivre « à la capitale » au bas mot ad vitam eternam et qui suis mariée à un provincial qui ne rêve que d’une chose : quitter Paris. Avouez que ce serait trop simple autrement.

Attendez, hein, je ne lance pas un débat Paris – Province : d’abord, j’vous f’rais dire que c’est déjà fait, et ensuite, je n’ai AUCUNE envie de me lancer dans une guerre des tranchées à base de « Parisiens, têtes de chien » et autres clichés miroirs sur la province. Je suis de ceux qui pensent que la situation idyllique n’existe pas et que tout est question de goûts, d’affinités et.. de compromis. Oui, même Paris a ses défauts… Je sais, c’est difficile à croire, et pourtant ! (*)

Toujours est-il que foi de deedee, je ne pouvais que me jeter sur ce livre dont le titre me fit immédiatement de l’oeil.

Province Attitude, mode d’emploi, c’est l’histoire d’Astrid, convaincue par son mâââri que l’herbe serait plus verte en dehors de Paris. A grand renfort de clichés, celui-ci la convainc que tout sera tellement mieux en province : le coût de la vie tellement inférieur à la capitale, la pollution inexistante ou presque, le cadre de vie largement plus viable pour les enfants, etc. etc.

Oui, mais seulement voilà : dans cette guerre qui existe bel et bien entre Paris et la province, les clichés ont la dent dure. Astrid se trouve rapidement aux prises avec ce nouveau quotidien qu’elle a bien du mal à apprivoiser pour ne pas dire, à appréhender.

La vie est moins coûteuse en province ? Certainement, sauf qu’Astrid découvre également que les salaires sont proportionnellement moins importants. Elle aimerait trouver un petit boulot pour s’occuper… Las ! Elle peut toujours se brosser Martine, les places étant encore plus rares qu’à Paris. Quant aux copines locales, elles sont bien différentes des femmes qu’elle cotoyait à Paris…

Astrid va peu à peu troquer sa vie de jeune femme active pour une vie de mère au foyer aux prises avec maintes déconvenues et maintes découvertes locales jubilatoires… et que je vous laisse découvrir !

Province Attitude, mode d’emploi se présente sous la forme d’un petit guide alternant récits de vie et quiz hilarants. Si d’ordinaire, je n’affectionne pas le concept du guide outre mesure, je dois dire que je me suis régalée… Même si, je dois bien l’avouer, le livre est moins tendre à l’égard des provinciaux que des parisiens.

Ah, vous voyez que je suis largement capable de prendre du recul !

Ce que dit la 4ème de couv’ : Ou comment survivre en province plus d’un week-end, lorsque l’on a toujours vécu à Paris ? « Si on habitait Rennes, en une demi-heure, on serait déjà à la plage ! » répétait inlassablement Jean-Pierre, depuis que le copain Jojo, qui vit en province, lui en vantait les bienfaits. Avec la mutation de Jean-Pierre, voilà que toute la famille va enfin pouvoir y goûter, aux joies de la nature, des après-midi entre voisins et des dimanches au parc avec les enfants, loin de Paris et de son infernal train de vie… Le problème, c’est que ça ne va pas se passer du tout comme prévu.

A noter : vous pourrez aussi retrouver la plume jubilatoire et sarcastique de l’auteur sur son blog.

(*) une blague doublée d’une bonne grosse dose de second degré s’t’est cachée dans cette phrase. Saurez-vous la retrouver ?

Commentaires

Pour le moment, je ne suis pas assez réveillée pour retrouver une blague 😉 Même moi qui ai vécu les 4/5 de ma vie en province, je me pose d’éternelles questions à ce sujet et sur le mode de vie qui me correspondrait le mieux ! En tout cas, si je repars en province, ce ne sera pas n’importe où !!

Répondre

Rien que la couverture donne envie!
Moi je sais que je ne peux pas me passer de Paris et de son stress (miam!)…:)

Répondre

Mon couple est en pleine réflexion sur le sujet … Mon mari rêve de partir et moi .. j’sais pas trop ! Ce livre tombe à point ;o)

Répondre

Ne lis pas ce livre maitenant.. Tu risque de ne jamais vouloir partir :p

il a l’air chouette ce bouquin !
J’avoue que pour l’instant je n’envisage pas de quitter Paris, mais plus tard peut-être, voir meme surement. je n’ai pas envie d’élever des enfants à Paris.

Répondre

Hummm Paris me manque !!!
Je suis de retour près de Nancy, qui est une ville certes mais qui n’est pas Paris avec mes amies et amis, les boutiques dedans, les musées, expos, et les petits Zommmm sexy !!!! hihihi

Bref ça me manque follement, je n’ai qu’une envie de prendre mon tgv et etre en 1h30 dans la ville du bonheur 😉

La province c’est chouette, Epinal c’est super sympa pour un we en amoureux, se ballader aller dormir o Ducs de Lorraine et y diner ! Mais euh.. pas trop longtemps quoi…

hihihih

La petite provinciale parisienne 🙂

Répondre

Hi hi, ça me fait rire toujours le cliché des provinciaux censés tous vivre dans des charmantes petites fermettes à l’orée d’une forêt, ou sur une falaise face à l’océan, ou sur une petite colline surplombant la garrigue, selon les régions…
Et les fois où je me risque le matin sur le périph toulousain, je me dis qu’on pas grand chose à envier à Paris de ce côté là…

En ce moment il fait froid à Toulouse, plein de gens qui passent leur premier hiver ici autour de moi sont surpris : ben oui, l’hiver à Toulouse, c’est l’hiver, on est pas situé en zone tropicale ici !

Sinon, moi, je ne suis pas du tout attachée à la province, je suis simplement attachée à la région toulousaine.

Parce que je ne sais pas si je serais heureuse à Paris, mais je ne sais pas non plus si je le serais à Lille, ou à Strasbourg, ou à Marseille, ou à Rennes, ou à Limoges etc…
je ne suis même pas sûre que cela me plairait de vivre à un autre endroit de Midi-Pyrénées alors…

Répondre

Rhoooo : je sais ce que je vais faire cette aprèm (aller à la Fnac…).

ça me parle tout à fait : originaire du Nord 100% ch’ti, j’ai débarqué à Paris il y a trois ans (et croyez-moi, c’était plus facile avant le film !) et je viens juste d’emmenager à Lyon.

Si j’aimais beaucoup la vie parisienne, en fins de compte c’est vrai que la vie en province coûte moins cher et qu’on y retrouve pas mal de choses… mais Paris restera toujours Paris !

Répondre

Deedee, le VRAI dilemme n’est pas Paris vs Province ; la province c’est mimi mais c’est dur d’y débarquer, et de s’y intégrer (selon moi).

Nooooon, la tentation c’est Paris – Londres ou Paris – Madrid (bon, là, je prêche un peu pour ma paroisse, enfin ma paroisse du moment). Voire Paris – New York. Mais bon, là je suis à Madrid et bien que ce soit hors sujet, c’est le booonheur. C’est comme Paris, en légèrement moins joli quand on s’éloigne du centre, mais en 10 000 fois plus agréable, cool, relax.

Pourquoi je commente en disant ça? Ce débat, paris Province, je l’ai eu mille fois en moi même, bien que je n’habite plus en France. L’opposition entre les deux est forte en France. Il est difficile de choisir, c’est un vrai choix de vie. Et il me semble à moi que la solution est Madrid, car on y est en ville, mais en deux coups de cuillère à pot, on se retrouve dans le Nord de Madrid, dans la Sierra, et là on est à la campagne : fleurs, pitizoiseaux qui cuicuitent, ruisseaux qui glougloutent, tout ça à une heure du centre ville. Avec en prime, les bars à tapas (partout, en ville, à la campagne).

Répondre

Ah, Madrid.. Tu prêches une convaincue ! J’y ai vécu 6 mois il y a quelques années et très clairement, j’y ai été très heureuse. J’aime l’esprit madrilène, la marcha qui commence le jeudi soir, l’ambiance des bars, la gentillesse des gens (même si beaucoup de madrilènes sont un peu rustres avec les estrangers).

Tiens il me dit bien ce bouquin! Moi la Provinciale montée à Paris depuis 4 ans et qui pour rien au monde ne retournerai dans le Sud Ouest… Bon évidement si Paris pouvait se délocaliser un peu plus au sud et un peu plus prés de l’océan, ça me dirait bien en fin de compte…

Répondre

Pourquoi tu ne redescendrais pas ? ça m’intéresse ! (l’avenir de mon couple est en jeu, il me faut des arguments :)))

Oulala le débat Province Paris est parti malgré tout ! Et connais tu un guide pour les provinciales à Paris ??

Répondre

Ben, ce guide là peut être lu dans les deux sens, même si, comme je le disais, l’auteure prend quand même parti pour Paris.

Bizarre, je ne me suis jamais posée la question du Paris/Province. Avec tous les moyens de transports et de communication qu’il existe, je pense que nous ferions mieux de travailler à d’autres sujets de débats (ex : comment la mitaine peut aussi être un accessoire de mode en été ? Célibat : pourquoi moi ?). Des trucs lourds quoi !

Répondre

Pour moi, la notion de "province" n’existe pas vraiment, j’oserai dire qu’elle n’existe que pour les parisiens. Comme le disait Cissou plus haut, cette "province" recouvre tellement de situations différentes. J’ai toujours vécu en ville (mais pas à Paris) et depuis 4 ans je vis en campagne, mais vraiment en rase campagne, celle qui te fait bénir l’inventeur d’internet et de l’adsl. A part faire le tour du paté de maisons sous les aboiements des molosses (super quand tu as peur des chiens!), il n’y a rien à faire!
Aussi, plus que l’opposition Paris/province, c’est l’opposition ville/campagne qui me parle davantage. Mais ce livre doit être assez savoureux !

Répondre

Pas d’accord 🙂 Pour être très souvent ailleurs qu’à Paris, je peux te dire que la province existe bel et bien !

Et mais Deedee ! Tu me fais d’la pub ! Ben merci c’est vraiment gentil. Et pour le petit conseil Deedee mais je crois que tu gardes les pieds sur Terre : GARE au mec provincial qui te promet monts et merveilles en Province, avec des mots-clés comme "feu de cheminée" ou encore "chien" ou même "douceur de vivre" . Deedee, RÉSISTE !

Répondre

My pleasure. Comme je te l’écrivais sur ton blog, je suis FAN de ton livre, et ce à plus d’un titre 🙂 Mon prochain défi : le faire lire à mon mââââri… le pari n’est pas gagné !

Alors là, je me dois de commenter pour équilibrer la balance Paris/Province 🙂
Moi, j’ai pris un billet aller simple Paris Bordeaux il y a 6 ans, et je crois que je ne pourrai plus jamais faire le chemin inverse.
A mon avis, y’a deux vraies questions :
– quitter Paris oui, mais pour aller où ? : parce que certaines destinations provinciales sont quand même plus sympas que d’autres
– avec ou sans enfants : parce qu’avec des gamins, je peux vous assurer que les loisirs et week ends sont quand même plus sympas. Une virée au bois de Vincennes ne remplacera jamais une après midi passée au Pyla ou au Ferret, et un week end ensolleilé au pays basque vaut largement un séjour en Normandie.
Et je vous parle pas du prix au m2 ni de la météo.
🙂

Répondre

Tiens, intéressant ce bouquin ! C’est le passage de "Sex and the city" à "Desperate Housewives", c’est ça ?!? 🙂
Pour ma part: provinciale de naissance, sur Paris depuis 3 ans, ayant choisi la banlieue proche pour m’installer (et avoir une tite maison). Mais je sais que je retournerai en province un de ces quatre. J’adore tous les avantages de la vie parisienne, mais les transports et le rythme de vie m’épuisent, je ne tiendrai pas physiquement ! Et ce sera encore plus dur qd j’aurais des enfants ! le problème sera alors de trouver du boulot ailleurs…

Répondre

Il me le faut ce bouquin ! ayant quitté paris depuis 6 mois pour bordeaux, ville ô combien chaleureuse, moi je dis que c’est dur !!! l’adaptation, le climat, les us et coutumes… je regrette profondément paris et les parisiens c’est dire. Dès que je reprends le TGV j’ai carrément l’impression de retourner à la civilisation et enfin me ressourcer en énergie.

Répondre

Oui : pour en arriver à regretter les parisiens, tu dois souffrir.. Je te le concède !

Ah ce fameux débat… J’ai vécu jusqu’à mes 18ans en province, à la campagne et je ne rêvais que d’une chose, vivre à Paris. Maintenant que j’y suis, je serai incapable de vivre ailleurs (et difficilement en banlieue c’est dire). La province, plus jamais ça ! Sauf pour les we ou les vacances, parceque c’est toujours un vrai plaisir d’y retourner et de se déconnecter, de se ressourcer…

Cela dit ma meilleure amie est dans la même situation que moi et veut quitter Paris quand elle aura des enfants… Je pense que c’est donc un problème vraiment personnel…

Bon courage dans ta réflexion !

Répondre

Ah mais moi, ma réflexion est toute faite, j’vais t’dire. C’est celle de l’homme qui est en cours…. 😉

sev, tout-à-fait d’accord !
Pour en revenir à l’Espagne que je connais très bien aussi, je ne vais pas me risquer de leur dire en Espagne, qu’il y a Madrid, et que le reste, Barcelone, Séville, Valence, etc… c’est la même chose !

Il y a certes moins d’autonomie dans les régions françaises que les régions espagnoles, mais l’identité locale est néanmoins existante !

C’est pour cela que souvent, ici "en province" on préfère être appelé plutôt "région", qui a une connotation beaucoup plus culturelle et identitaire que "province" qui a, faut pas le cacher ni le nier, une connotation de "pauvre bouseux qui connait rien" bien souvent pour certains encore malheureusement !

Techniquement, la province existe bel et bien, c’est ce qui hors de la région parisienne, certes, mais ce n’est pas identitaire.
On ne sent pas provincial, on se sent de sa région.
Tout comme il est sans doute peut-être difficile de mettre dans le même panier Paris intra-muros, et ses différentes banlieues !

Répondre

…Approuve Ninon, je vis au Canada depuis 6 ans(déjà??) et pense vivre encore ailleur…. et la question n’est pas de savoir si "Paris-Province", mais plutot de savoir si "SF ou Shangai", bref le monde est petit quoi;-))

Répondre

Je lis depuis pas mal de temps Astrid, je cultive le même genre d’humour décalé et je me régale, j’avais vu ça sur son site et je compte l’acheter !

Répondre

Le titre et l’illustration donnent vraiment envie de le lire!

Répondre

c’est sur que quitter paris pour aller à rennes…

ca fait pas forcement rever…

Répondre

Rhoaaaa les vieux clichés… Je parie que vous ne connaissez même pas Rennes, Bernard !

Ce livre m’a l’air très sympa !
Je précise juste à toutes celles (et ceux) qui pensent qu’il est impossible d’élever des enfants à Paris que c’est faux. La preuve je le fais avec les 2 miens (5 et 2 ans) et suis ravie de tout ce qui existe sur Paris pour les petits : crèches en tout genre, pièces de théâtre, musées (excellente expo à la Villette), activités sportives très variées, animations organisées par la ville de Paris, etc.)… et je suis pourtant une provinciale ici depuis 9 ans & from Bordeaux !
Au passage Deedee, merci pour ton blog que je lis assidûment et que je trouve toujours fin et pertinent.

Répondre

Ah Deedee ! Ton sujet du jour réveille en moi bien des souvenirs, des émotions… Provinciale du Sud, je suis partie bosser à Paris avec un pur bonheur ! A cette époque, je n’avais que des avantages : célib, pas de transports en commun ou quasiment pas car j’habitais un petit appart bd St Germain (7ème sans ascenseur, quel charme !) et je bossais juste en face sur l’autre rive, je rentrais chez moi le soir par le Pont des Arts… J’en suis repartie car l’occasion se présentait et que la mer -et la mère (hum…) me manquaient. Mais j’ai toujours adoré Paris, et Paris me manque… J’y reviens régulièrement pour le boulot, fort heureusement, bouffée d’oxygène !

Certes nous y gagnons en Province pour la qualité de vie, mais j’éprouve une sensation de liberté phénoménale à Paris ! Ici, le Sud du Sud (Perpignan), on voit toujours les mêmes têtes, tout se sait, tout le monde se surveille, toutes les pimbêches lorgnent tes belles fringues (d’ailleurs c’est une compét de ouf si tu veux avoir ta taille dans ta marque fétiche avant que les autres greluches ne te la piquent : y’a pas de réassort, et de toutes façons, si on porte toutes les mêmes trucs, ce n’est pas vivable !!!).

Bref, je suis en pleine empathie pour toi qui te sens si bien à Paris ! j’espère que ton mâââri lira le livre et les commentaires de ton blog, même si j’écris un peu tard !!!
Bonne chance Deedee !

Répondre

Bé j’ai quitté ma province pour la banlieue proche de Paris il y a trois ans et je ne regrette absolument pas ma vie de provinciale. Y a tellement à faire sur Paris !

Répondre

J’adore Paris. En touriste. Quand j’y vais, je vis à peu près la même chose que dans la pub Miss Dior chérie : macarons Ladurée, flânerie dans St Germain, le palais Royal, Orsay et son musée etc. Je suis dans une carte postale ambulante et j’adore ça.
Je ne pourrais pas y vivre à plein temps, en fait, je m’en suis aperçue il y a peu. Jamais on n’aurait 88m carrés dans Paris pour le loyer auquel on a trouvé notre maison à Toulouse. Jamais je n’aurais de dressing, dans une pièce de 20m carrés dédiés à mes fringues, mes sacs, mes chaussures, un bureau séparé aussi, et une chambre. Plus une cuisine, un séjour. A Paris, si on trouve un quarante mètres carrés avec nos salaires, ce sera une chance (et je ferai une croix sur mes folies chaussures-sacs). Je ne pourrais jamais rentrer à 19h au plus tard en sachant que mon amoureux sera là. A Toulouse, même dans les embouteillages, tout est à une heure maximum de tout. On n’a pas forcément "la vie parisienne" avec expo et tout, et ça me frustre. J’en rate plein, et je suis écœurée que les expos ne soient pas itinérantes. Comme si vivre à Toulouse nous condamnait à être lésés niveau culture. Mais heureusement, la vie culturelle toulousaine est très riche. On a aussi l’OPéra le plus envié du monde par les italiens, les japonais, et Paris nous "emprunte" souvent les cantatrices et les danseuses. On a aussi Groucho, la meilleure friperie de France.
Mes seuls regrets pour Toulouse : pas de Lush, et ça, c’est une cata. Pas de Marc Jacobs (désespoir mais soulagement pour mon porte-monnaie), pas de Chloé et de Louboutin. Pas d’expos façon Grace Kelly etc. mais honnêtement, j’adore Toulouse, on est à deux heures de la montagne, à une heure et demie de la mer, notre ville est très belle, les restaus y sont tous très différents, ouverts très tard tout le temps et délicieux, et niveau transports on n’a pas à se plaindre. Toulouse mérite bien sa couleur de "rose"…

Répondre

@Deedee :: hum pourquoi ne pas retourner en province? Plein de raison, pas parce que je n’aime la banlieue bordelaise, ma région natale, au contraire j’y avais un confort de vie différent. Être à 50 min de la plage, 2 heures de la montagne et pouvoir faire des barbecues dans le jardin… C’est très chouette. Mais je préfère la vie "urbaine", je suis une vraie citadine qui est totatement tombée amoureuse de Paris. Et je me suis dégotée un amoureux qui est comme moi ^^
Heu je suis pas sûre que je t’ai bcp aidé là… 😛

Répondre

Ah le grand dilemene Paris/province…
J’ai vécu 4 ans en province et 5 ans à Paris et c’est sure que chaque place ont leur avantages! Mais j’ai quitté la France depuis peu pour aller vivre aux USA, et la, j’ai trouvé l’équilibre : La Californie!
Vivre en ville au bord de la mer, que demander de plus??

Répondre

Deedee, je crois que ton mari est toulonnais, non ?? Si c’est sur la cote d’azur qu’il veut retourner, je te le déconseille! J’y ai vécu vingt ans et y retourne régulièrement pour voir ma famille, et que ce soit a toulon, marseille ou nice, niveau culture, c’est vraiment la catastrophe !! Il n’y a qu’a voir les cinémas : la plupart des films UN PEU en marge ne sont pas diffusés du tout (par exemple, impossible de voir The Wrestler a toulon, alors qu’il a quand même eu des oscars!) Pour sortir le soir, c’est la même galère, il faut jongler avec 4-5 bars sympas qui ferment vers minuit ou une heure, et après, il n’y a plus d’autre choix que d’aller dans des boites remplies de kéké et "cagoles", comme on dit la bas. Et malheureusement, je constate un anti-parisianisme ambiant dans le sud, de pas mal de personnes qui taxent de "snob" et regardent avec des sourires narquois qui vient parler d’expos ou de sa vie parisienne… Bref, ta vie n’aurait plus rien de "trépidante", et on s’ennuierait vite sur ton blog!!!

Répondre

Ben, pour remettre de l’eau au moulin : avec mon expérience de récente "expatriée de Paris vers la province".
J’adorais ma vie à Paris SAUF pour deux ou trois choses :
– On vivait à deux dans 30m2, on aurait jamais eu les moyens d’acheter… Et déménager pour plus grand et claquer 1 100 euros par mois pour pouvoir enfin avoir une chambre… Mouarf… On en avait les moyens mais ça fait quand même ch** de dépenser autant en loyers que tu ne récupères jamais…
– On commençait à avoir fait grave le tour de Paris. Et à part faire la bringue, les expos et le shopping ; le week-end on manquait de vraies "découvertes" à proximité…(sans avoir à prendre le train ou l’avion pour s’évader un peu).

Et au final, à Lyon :
– On s’apprête à acheter un appart de 70m2 avec super terrasse sans s’endêter 20 ans !
C’est fantastique, on a l’impression d’être riches !
(alors qu’en fait c’est juste normal à notre âge… La plupart de nos potes en campagne ont tous des maisons de 150m2 alors 70…).
– Le week-end on prend la voiture et on fait des tas de super ballades !
– Après 6 mois passés ici, je me rends quand même bien compte qu’on subit moins la dictature de la mode, du prêt à penser et des boutiques partout : je dépense moins, je suis moins obsédée par "le dernier truc à la mode" et j’ai un peu l’impression de m’être "décruchée" !

Bref, même si la province ne sera jamais Paris (y’a pas Pompidou, y’a moins d’expos, de concerts, certains films restent une semaine à l’affiche…) on est quand même moins coincés dans un certain carcan je trouve !
Il y a moins de dictature de l’apparence, du dernier truc qu’il "faut avoir" ou qu’il "faut avoir vu".

Personnellement, même si toute cette belle communion entre parisiens me manque un peu, en fin de compte je pense y avoir gagné en liberté ! (Rhooo, c’est beau ça !).

Et si je suis contente d’avoir vécu à Paris, je pense que c’était un peu comme une "super période de ma vie" et qu’à un moment donné, il faut savoir en partir (pour pouvoir acheter un appart, faire un gosse, faire des projets à long terme).

Non parce que la vraie vie parisienne coûte pas mal de pognon, et faut pas oublier qu’on aura pas de retraite les amis… (quoi, je suis trop terre à terre ?).

Répondre

Et non, ta bichette vit dans la montagne avec les marmottes pyrénéennes.

Répondre

Je l’ai, THE livre !
J’ai fait la queue depuis 5H00 du mat devant l’entrée de « Caltaru ».
Service d’ordre impressionnant, comme si on attendait l’arrivée de Madonna.
PLV en carton, talle réelle avec Astrid de profil et pyramides de livres à l’entrée.
La trilogie Millenium de Stieg Larsson a été remisée en réserve et ils ont annulé la promo des 50 ans du Petit Nicolas !
Seule déception, l’auteur n’était pas là. (Elle serait chez avec Joanne Rowling (la maman d’Harry Potter) pour préparer un nouveau livre…)

Répondre

Bah, Paris, province, au fond, tout n’est qu’une question de goût! Personnellement, je suis très bien à Strasbourg en ce moment, comme je l’ai été à Londres, Barcelone et Prague… Je viens vivre à Paris dans 3 mois, on verra bien!
Bonne soirée à toi!

Répondre

Voilà bien longtemps que je n’avais pas autant ri en lisant un tel bouquin… le grand dîner chez les Glorion m’a fait écrouler de rire… j’en ai pleuré même!
Que de clichés dans ce livre… mais tellement de vérités aussi! Moi la parisienne devenue provinciale depuis 10 ans maintenant, est mise en alerte sans cesse par mon mari qui craint l’embourgeoisement et l’encroûtage dans mon quartier très "famille"… je comprends mieux pourquoi!

Répondre

J’avoue que j’ai moi même trouvé de nombreuses similitudes avec ce qu’on vécu mes parents, parisiens de souches exilés pendant près de 30 ans en province. Le livre m’a fait sourire et rire, mais parfois aussi grincé des dents tant certaines vérités sont … violentes !

c’est rigolo, c’est la soeur d’une amie qui a écrit ce livre, je vais sûrement me le procurer ! surtout que ça me pend au nez également, à bientôt !

Répondre

J’ai lu le bouquin chez un ami. Sincérement, c’est surtout un article allongé sur un milieu bien particulier province-catho-désargenté…Dont l’auteur est la parfaite illustration, voire la chef de file ! Pour autant c’esamusant dix pages, et cela fait une thérapie…Publique.

Répondre

j’ai pas lu mais ca me donne envie de comparer…sommes à Nantes par choix familial dps 3 ans après plus de 20 ans passés à Paris ouest…nous sommes bien ici, la vie est plus facile et les enfants vont à la plage plus que la moyenne en effet mais …parfois ca "ronronne" un peu trop et Paris me manque… alors grace à mon job (j’ai un job ici : je ne l’ai pas trouvé je l’ai crée ! y’a pas de secret…) et aussi grace à ma famille sur place j’y retourne 1 à 2 fois par mois… histoire de respirer le bon air, de me réjouir de la bonne gueule des parisiens pressés dans le métro et de rentrer à Nantes le soir épuisée d’avoir couru toute la journée, les pieds en compote mais ravie ! comme quoi, pour être parisienne il faut être un peu maso …

Répondre

Je viens seulement de lire le bouquin et je dois dire qu’il suscite en moi plusieurs réactions ! (je précise que je suis une provinciale éxilée à Paris depuis 7 ans). Le bouquin, vraiment drole, est assez croulant de vérité sur le milieu bourgeois catho mais c’est là que çà grince … Le livre ressemble plus à une guerre contre ce milieu que la province tout court !!! On ne peut décidément pas cataloguer tous les provinciaux de bourgeois cathos !!! Ainsi je m’attendais plus à une simple comparaison, même grincante sur la province dans son ensemble … Bon, ayant vécu dans l’ouest de la France, les personnages du livres sont quand même totalement vraisemblables !!! 😉

Répondre

Répondre à BritBrit Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *