Shenzhen, de Guy Delisle

Vous aviez été nombreux à me dire qu’il FALLAIT que je lise Shenzhen lorsque je vous avais parlé des Chroniques Birmanes de Guy Delisle. Ma curiosité a été la plus forte : je termine à l’instant cette bédé… Et je ne le regrette pas !

Ce qui faisait défaut ou qui, à tout le moins, me manquait dans les Chroniques Birmanes est parfaitement rempli dans Shenzhen. A savoir : le livre ne se contente pas d’accumuler pêle-mêle des bribes d’histoires, mais file bel et bien une histoire d’un point A à un point B.

Vous allez me dire que c’était le cas également avec les Chroniques Birmanes qui débutait avec l’arrivée de Guy Delisle en Birmanie pour prendre fin à son départ… Sauf que Shenzhen est plus complet, à mon sens.

Guy Delisle réunit dans cet album ses souvenirs de Shenzhen, donc, où il est chargé par le studio Dupuis-Animation de diriger une équipe d’animateurs de dessins animés pour la télé chinoise. S’en suit une suite de rapports d’étonnements faussement naïfs où l’auteur dépeint les spécificités de cette ville, ses rapports avec les chinois, son incapacité à communiquer véritablement, son isolement, ses réflexions cocasses, déroutantes… Rapports parfois teintés d’une pointe de relents coloniaux, ce qui constitue mon seul bémol à cette lecture et m’empêche de lui mettre un 5/5 !

Ce que dit la 4ème de couv’ : rien, et pour cause : il n’y en a pas 😉

Excellente journée à tous

Commentaires

Bonjour Deedee, excellente journée! merci pour les photos de Marrakech

Répondre

Merci, bonne journée à toi aussi (ok, soirée au moment où je réponds…)

Suite à ta blog note sur les chroniques Birmanes justement, j’avais découvert et lu Shenzhen … Parce que ca avait l’air sympa, parce que la société où je travaille appartient à un groupe chinois basé à Shenzhen et surtout parce que j’ai été à Shenzhen… Ca m’a rappelé plein de souvenirs que j’ai vécu (à HK dans le train qui t’emmene à Victoria Peek j’avais pensé la même chose), j’ai trouvé ca très pertinent (ma responsable qui l’a lu aussi à trouver ca caricatural – perso j’ai trouvé plutôt fidèle). Bon la BD a dix ans, Shenzhen a beaucoup changé, c’est une ville gigantesque, avec un côté parfois très américain mais la plupart des anecdotes sont encore valables aujourd’hui.

Répondre

Moi, j’ai découvert les chroniques birmanes grâce à toi, et du coup, j’ai acheté dans la foulée Pyongyang… Génial également !

Répondre

Bon, il faut que je me penche sur celui-ci aussi, si je comprends bien 🙂

eh bin voilà, comme à mon habitude, j’ai regardé l’image en premier, et j’ai cru que tu parlais d’un bouquin de cuisine, sur le chocolat…

ouais, je sais.

Répondre

Ah ouais… quand même !! 🙂

Oh merci pour l’idée! Je ne sais jamais choisir une BD. Sortie de mes vieux Astérix et du Petit Spirou, je n’y connais rien.

Répondre

merci merci de relayer ma bannière..
je t’envoie un mail 🙂
bisous bisous
bonne journée..

Répondre

Ah celui-là me tente moins, m’enfin je le feuillèterai quand même en passant à la fnac avec de me "je prends-je prends pas"…
En tout cas, merci pour cette découverte, je ne connaissais pas 🙂

Répondre

Il me semble qu’on écrit "S’ensuit". 😉
Alors, ça y est? Tu es une accro de la BD maintenant. A quand le prochain roman? 🙂

Répondre

pfff merci Angele. Il faut vraiment que j’arrête de rédiger mes billets à pas d’heure.. !

Suis en plein dans un roman, là, mais je n’ai pas le temps de lire !

C’est étonnant de découvrir Delisle par "Chroniques Birmanes" puis "Shenzen" alors que "Pyong Yang" est, de loin, le plus réussi et le plus abouti !

Pour ce qui est des relents coloniaux… Euh ???

Répondre

Ah il va falloir que je teste pour voir si j’ai les memes rapports avec mes collegues chinois et puis je veux voir la "scene" du Peak Tram dont parle kk.

Répondre

Mon préféré c’est celui sur la Corée du Nord "Pyongyang". Je savais bien que ça ne rigolait pas trop là-bas mais voir comment ça fonctionne au jour le jour, ça m’a vraiment fait prendre conscience de l’absurdité et de l’horreur du régime. Dans la série truc débile que je n’imaginais pas, pauvre naive que je suis: le port obligatoire du pin’s à l’effigie de Kim-Il Sung ou de son fils ditacteur junior. J’ai imaginé 5 secondes qu’on nous oblige à faire de même en France avec notre cher président et j’ai failli avoir une attaque nerveuse ^^

Répondre

Je n’ai pas (encore) lu Pyongyang… mais ce que tu dis est effrayant et me fait curieusement penser à un autre épisode tragique de l’Histoire…

J’aime bien les bouquins de l’association mais en général ils sont toujours un peu chers. J’irais feuilleter celui ci pour voir quand même.

Répondre

Oh que oui, chers ! Et leurs équipes sont un peu euuuh… déroutantes..

Tu peux lire aussi Pyong Yang (ortho?) du même auteur sur la Corée du Nord…
Excellent!

Répondre

Répondre à Ophélie Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *