Quitter Paris / Episode 1 – La génèse de ce projet un peu fou !

Photo de la coinche, les détails dans le texte ci-dessous ^^

Tadaaaa ! Je renoue avec les articles un peu plus longs sur le blog pour initier le grand récit de ces travaux : je reçois énormément de questions sur Instagram, et bien que j’essaye d’y répondre de la manière la plus complète possible, je crois que le média n’est pas adapté pour développer tranquillement et plus longuement un sujet. 

Let’s go donc pour la saga travaux dont vous aurez les détails, tous les détails et surtout un max de conseils, d’écueils à éviter et de bons plans qui pourront vous être utiles si vous êtes vous mêmes aux prises avec un chantier de rénovation.. Ou que vous voulez simplement vous renseigner sur le sujet ! 

On ouvre le bal avec la présentation du projet, paf, la pierre évidemment angulaire dudit projet grâce à laquelle vous aurez une vision si ce n’est complète, au moins précise ! 

Une maison à Toulon 

Si on m’avait dit un jour que je vivrais à Toulon… Je ne l’aurais jamais cru. Je connais bien cette ville ou disons, assez pour ne pas l’avoir initialement mise dans la liste des destinations où je me voyais vivre. Mais attendez, je rembobine… Parce qu’on doit d’abord parler du pourquoi quitter Paris !

Spoiler : il se trouve que moi, la parisienne à Paris, j’en ai eu ma claque de ma ville… Je vous raconte. 

La genèse : septembre 2018

Tout a commencé fin 2018 : la fin de Chez Deedee se profilait et me laissait enfin un peu d’espace pour penser à moi avant de penser au boulot. Locataires depuis toujours et depuis 12 ans, d’un joli petit deux-pièces adoré, il fallait bien se rendre à l’évidence : on avait envie de plus. Plus de confort, plus de parenthèses, un logement à nous. Une vie plus douce, en somme. 

Des soirées à n’en plus finir à mettre les choses en perspective avec l’homme pour aboutir à ce projet un peu fou  : si on montait une maison d’hôtes en Bourgogne ? Une jolie maison proche de Paris où on pourrait offrir aux parisiens et à tous ceux qui le souhaiteraient un petit havre de paix où se ressourcer, avoir la vie douce, suivre des stages de bien être, être accueillis et ne plus penser à rien d’autre qu’à souffler. CHICHE ! 

Nous voilà donc partis en quête de la maison. Tous les week-ends ou presque, on pique la voiture de mon beau-frère ou de mon amie A. et on sillonne la Bourgogne en long, en large et en travers. 

En parallèle, on travaille à la définition de l’offre commerciale de la maison avec Emilie, ma fidèle et talentueuse agent : la maison sera un pied-à-terre pour les particuliers mais aussi pour les marques qui veulent y organiser des retraites, des événements, shootings et autres formats nécessitant une maison proche de Paris et attrayante. Nom de code : la coinche. 

On finit par trouver la pépite fin 2019 : un bel ensemble de 250m2 habitables répartis sur deux bâtiments (idéal pour garder une intimité quand on reçoit !), sur un terrain de 1700m2 (pas trop petit donc, ni trop grand), en plein cœur d’un petit village situé à 20 minutes de la gare la plus proche et accessoirement compatible avec notre budget : c’est le coup de cœur !. Beaucoup de travaux à prévoir, “mais les travaux, m’sieur L., ça lui fait pas peur”, comme dirait une des négociatrices immobilières croisée sur notre route, toutes loches dehors pour séduire mon mec, donc. Passons. 

Fébriles, on fait une offre d’achat sur cette maison, elle est acceptée jusqu’à ce que… patatra, mars 2020. Il faudra attendre la sortie de ce premier confinement pour qu’on nous annonce que finalement, la propriétaire à décidé de vendre plus cher à quelqu’un d’autre. C’est illégal ? Oui. Mais en plein Covid, on réalise qu’on n’a pas envie de se battre et de faire la course à l’échalote. Ni d’engager une procédure et tout le tintouin. Je suis de surcroît enfin enceinte après ces années de galère et se lancer dans de gros travaux et de l’événementiel maintenant, est-ce vraiment l’idée du siècle ?

On laisse tomber. 

 

Mars 2020 – Novembre 2021 

Le quotidien reprend ses droits. Le fameux métro-boulot-dodo ne nous laisse que peu d’espace pour nous projeter dans un ailleurs. Et puis on est serrés mais on est si bien dans notre appart…

La réalité nous rattrape néanmoins assez rapidement car depuis novembre 2020, nous sommes parents (j’en chiale encore) et notre appartement ne nous permet pas d’envisager de rester encore bien longtemps… Qu’à cela ne tienne : on va louer un 3 pièces en attendant de savoir ce qu’on fait de notre vie ! 

Et là les gars, la douche froide, à tendance glacée. 

On a la chance de louer un 57m2 haussmannien, quartier sympa, dernier étage, sans vis-à-vis et ultra lumineux, joli parquet et cheminées en marbre inclus pour la somme de.. 1200 euros. Pour les non parisiens qui me suivent, j’entends déjà les cris d’effroi… Sachez pourtant qu’un bien comme celui-ci se loue facilement 2000 euros à Paris…! 

Toute à ma naïveté, je cherche un équivalent (quartier / agrément de l’appart) en plus grand. BLAGUE. Sachez que pour ce type de bien, je ne trouvais rien à moins de… 2800 euros. 

Fast forward parce qu’on ne va pas y passer 15 ans non plus, mais on ne trouve vraiment rien, dans notre quartier ou ailleurs, à moins de 2600 euros par mois pour des biens franchement pas dingues. Inutile de préciser à ce stade qu’on ne peut pas envisager d’acheter ou du moins, pas plus de 37m2 ici à Paris… 

On en est là de notre recherche quand je tombe enceinte une seconde fois (re-chialade). C’est désormais une certitude : on a déjà repoussé plus que de raison les murs de l’appart, je n’ai plus de bureau depuis août 2020, je me suis séparée de mon piano pour mettre encore et toujours plus de rangements, on dort dans un canapé lit certes de compet mais bon, on n’a beau ne pas avoir d’ambitions démesurées, à 40 ans on ne se voyait pas là… C’est un fait : on doit quitter notre appart adoré, et il existe forcément une solution ! 

La banlieue ? Mes parents ont vécu 20 ans en Seine-et-Marne, à Provins. Pendant ces 20 ans, j’ai bouffé de la bagnole, du train et du RER A tous.les.week.ends et croyez-moi, ça m’a bien vaccinée ! Aller vivre dans une banlieue plus proche ? Les prix restent trop élevés à l’achat pour nous. Et le plan des transports en commun en rentrant le soir par exemple, c’est non. 

Non, on va partir, en région.

On met sur la table nos attentes. Pour moi, c’est une petite maison avec un bout de jardin : hors de question de quitter Paris pour se mettre dans un nouvel appart. Pour lui, c’est une météo clémente. On passe au crible tout un tas de solutions dans les banlieues des grandes villes, différentes de la banlieue parisienne car non soumises à cette emprise tentaculaire de la ville. Bordeaux, Toulouse, Lyon, Aix-en-Provence… On passe des heures sur Se Loger à tenter de se projeter…

On ? Non… je, car je découvre vite que mon mec à un autre plan en tête, un plan détonant, tellement étonnant qu’il n’ose pas le dévoiler… 

A suivre… 

Commentaires

Ah, mais non ! ´Le cliffhanger de malade … On veut la suite !!

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J’adore !

Ahhh j’adore te suivre sur Insta mais venir sur le blog ça rappelle « l’époque » Hâte de lire la suite !! Elle était bien mignonne cette maison en Bourgogne..

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Hâte de lire la suiiiite PS : wahou l’appart à 1200€ à la motte piquet, en effet vous aviez fait fort !!

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Inespéré, on est d’accord !

C est tellement bon de lire à nouveau des articles…

Merci Christelle !

Ouiii! Vive les beaux articles blog! Cela m’avait manqué !
Et vivement l’épisode 2

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Oh ouiiiii la suite

Ah ah ! Cest pas bien de nous laisser comme ça à la fin ! Bon en fait je sais ce qui se trame… tu l’as déjà dit sur les réseaux mais je garde le secret….

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La suiiiiiiite!! Merci pour cette serie série sur le déménagementnles travaux, j’adore déjà !

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<3

Mais non ,on veut la suite !!
Quel bonheur de lire un article sur ton blog

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Merci <3 C'était trop long pour IG :p

Salut Delphine

Comment est ce possible un loyer aussi bas dans le 15eme ? (c’est une vraie question!)

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Initialement, les propriétaires voulaient loger leurs enfants dans cet appart au dessus du leur. Les enfants ont fondé leur famille, quitté l’appart, qu’ils ont « refilé » à leurs amis, puis aux amis de leurs amis.. Jusqu’à nos amis qui nous l’ont à leur tour « cédé » lorsqu’ils sont partis. Je ne les remercierais jamais assez ! Et nous avons évidemment passé le relais à notre tour lorsque nous avons quitté Paris 🙂

À suivre ? Non mais attends, impossible d’attendre !! C’est quand le prochain épisode ? Hehe j’ai un peu honte mais cet article marque mon retour sur ton blog après plus de 5 ans sans y avoir mis les pieds. C’est fou …

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hahah welcome back! <3

Trop chouette de re-lire à nouveau dans un format un peu plus développé ! et quel suspens !

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Je ne connaissais pas votre mésaventure d’achat. Vous avez bien fait : des amis ont vécu la même chose et au bout de plus d’un an de procédures, ils vont enfin récupérer leur maison.

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Je compatis.. et clairement je n’avais pas la foi de me lancer dans une telle procédure… !

J’adore !!
Bravo pour cet article haletant qui donne envie de suivre les aventures comme si c’était une série

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On a eu à peu près le même cheminement de pensée à ma première grossesse, et partis en normandie juste avant l’accouchement.
Et qui sait un jour, peut-être une maison d’hôtes à Toulon ?

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Hate de lire la suite ! Merci pour tes articles de blog c’est chouette de se poser un peu pour te lire !

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Ah mais on veut la suite ! On a passé deux ans à 4 dans un 2 pièces de
55M2 dans le 16e pour 1100e et je bossais à la motte piquet, je comprends parfaitement que tu ne pouvais pas le quitter pour un 3p au loyer double, on est parti en 2019 pour la proche banlieue et on parle maintenant de partir plus loin encore ..

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Le sujet me parle beaucoup, nous sommes exactement dans la même situation pour partir vivre en province (moi, parisienne depuis toujours…). Dû coup, ce format d’articles sur le blog est idéal pour rentrer un peu plus dans les détails et alimenter mes propres réflexions. Hâte de lire la suite et découvrir ce plan mystérieux (mon mec m’en a sorti un la semaine dernière pour partir de Paris, je ne l’avais pas vu venir )

Trop bien, ce sera la saga de l’été ! Vivement la suite ! 🙂

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1200€ pour 57m2 dans le quartier où tu étais quelle chance ! Ça n’existe pas
Évidemment tu ne pouvais pas trouver mieux sauf à changer complètement de vie (ou mettre plus du double en loyer)

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Voilà, c’est une chance énorme… et à la fois quand tu te retrouves à payer le prix normal pour un loyer, ça représente tellement d’argent d’un coup que c’est quasi mission impossible !

Géniale !! Hâte de lire la suite ! Le suspeeeens

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Haaan ! Le suspens de malade ! J’adore ! Hâte de connaître la suite !

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Oh, merciiii ! J’aime tellement le format blog ! Et ta plume est toujours délicieuse

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Trop bien cette série, HBO and co peuvent aller se rhabiller, « quitter Paris » est dans la place! 😉 et quel plaisir de renouer avec des articles de blog.
C’est une histoire de maboul cette maison en Bourgogne… heureusement qu’on sait que ça finit bien!
Et petite question pour bien comprendre : pourquoi, quand l’option « louer plus grand à Paris » était sur la table, cherchiez vous à rester dans le quartier 15e / Champ de Mars qui a quand même des prix assez prohibitifs par rapport à certains coins très cools du 19e par exemple ? (J’ai en mémoire des messages ig où tu demandais des pistes dans ce quartier)

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Ce sont les 2 places en creche qui obligeaient à rester proches.

Au début on cherchait dans le même quartier oui, proximité de la crèche oblige (quand tu vois comme c’est galère d’en trouver une…!). Mais oui, on a étendu le champs des recherches au reste de Paris et en dehors des portes de CLignancourt, Nation etc, les prix sont peu ou prou les mêmes…

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